20 août | 16h30
A.Bourigeaud (Étoile FC) : « Toujours compliqué de jouer une réserve »
Passé par le Centre de formation de Lens, Alexis Bourigeaud évolue en N2 avec l'Étoile FC Fréjus Saint-Raphaël. Milieu de terrain du club Varois depuis 2019, ce dernier nous raconte son début de saison avec l'équipe, mais aussi ses années lensoises et sa relation avec son frère, Benjamin Bourigeaud, joueur du Stade Rennais.
Que retiens-tu du premier match contre Jura Sud ?
Sur le plan personnel, j'étais remplaçant et je suis rentré à la 72e. Mais c'est vrai que cela n'a pas été un grand match de notre part. C'était compliqué, on n'a pas su les mettre en difficulté comme on le fait d'habitude. Vers la fin on poussait et c'est à ce moment-là qu'on a réussi à les mettre en danger mais bon. Malheureusement, on n'a pas pu revenir au score et aller chercher un point, chose qu'on aurait peut-être pu faire. Cela s'est joué à rien.
À quel match t'attends-tu face à la réserve de l'OM ?
Les réserves pros, on ne sait jamais à quoi s'attendre réellement, surtout que l'OM a deux défaites donc ils doivent remonter la pente. C'est toujours compliqué de jouer une réserve, on ne sait pas s'il y a des joueurs qui vont descendre ou s'il n'y en a pas, est-ce que cela va être des jeunes qui vont jouer. On s'attend à un match piège.
Avec l'arrêt du championnat la saison dernière, la période Covid a du être longue j'imagine ?
La période Covid a été très longue, surtout qu'on ne savait pas si on allait poursuivre la saison. C'était flou, un coup on allait reprendre, on était content, et deux semaines après on nous disait que cela n'allait jamais reprendre. C'était dur mais on a continué à s'entraîner donc on est resté dans le monde du football.
Quel regard portes-tu sur cette poule de N2 assez relevé ?
C'est vrai qu'il y a beaucoup de projets un peu partout. Depuis que je suis arrivé, il y a certains clubs qui ont pris un nouvel élan, qui ont donné une autre vision du championnat surtout pour les personnes extérieures qui ne connaissent pas le championnat. Cela relève notre poule. Cette année, cela va être compliqué pour tout le monde mais nous on sait ce qu'on a à faire. On va batailler. En National 2, il y a que cela qui peut fonctionner. C'est comme en Coupe de France, quand tu vois les petites équipes battent les gros. Celui qui aura le plus envie, arrivera jusqu'au bout.
À part ça, quel souvenir gardes-tu de ton passage au centre de formation de Lens ?
J'ai eu un court passage puisque je suis arrivé en U19, donc j'ai fait ma première année U18, j'ai fait U19 et mon année CFA. Je suis resté trois ans. Je n'ai pas vraiment fait la pré-formation. J'ai joué à Mark-en-Calaisis, un bon petit club qui évolue en DH et qui jouait contre des équipes pros que ce soit Valenciennes, Lille ou Lens. On avait une bonne poule. Mais c'est différent de Lens, j'ai fait ma pré-formation chez moi en amateur. Mais ce que je peux dire, c'est que j'ai appris beaucoup de choses, et que quand tu t'entraînes tous les jours avec de bons joueurs, tu ne peux qu'apprendre. Que ce soit techniquement ou mentalement ou bien la vie en dehors du foot, c'est une expérience à vivre.
Comment se passe la relation avec ton frère, Benjamin ?
C'est vrai qu'on n'a pas les mêmes programmes, on se voit rarement mais on arrive souvent à s'avoir au téléphone, à s'appeler ou s'envoyer des messages. On parle souvent de foot et quand j'ai quelque chose à lui demander, je n'hésite pas, il arrive à toujours me répondre. Si j'ai un doute, je lui parle et lui me dit ce qu'il en pense. Quand on sait le parcours qu'il a eu, c'est un vrai appui pour moi.
Crédit photo : Étoile FC
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