2 février | 19h00
À la découverte du futsal dans la région des Alpes Maritimes
Peu, très peu ou encore pas du tout médiatisé, le futsal continue son petit bonhomme de chemin. Ala Eddine Trifi, entraîneur/joueur pour l’ACA Cannes (Régional), évoque le manque d’aide et de visibilité de la pratique du futsal.
Peux-tu te présenter ?
Ala Eddine Trifi, j’ai 32 ans et j’ai commencé le futsal en 2010. J’ai débuté en tant que joueur, à l’époque le club était en district. J’ai vécu 2 montées en régional et une descente avec le club. Nous sommes maintenant depuis 2015 en régional. En 2014, j’ai repris l’équipe en tant qu’entraîneur/joueur et j’ai complètement arrêté le foot à 11 pour me consacrer uniquement au futsal.
Peux-tu présenter l’équipe et ses objectifs ?
L’objectif est de continuer à jouer le plus haut possible. Malheureusement, nous n’avons pas un très gros budget et c’est compliqué de rivaliser avec des équipes ayant des joueurs rémunérés dans leur effectif. Nous, c’est que du plaisir, il n’y aucun joueur avec un salaire. Nous nous entraînons deux fois par semaine. L’équipe à un noyau dure qui joue depuis plus de 10 ans ensemble. Nous maintenir à ce niveau et essayer de jouer les premiers rôles serait déjà bien.
Quel est ton regard sur le développement du futsal ces dernières années en région PACA ?
Le futsal attire de plus en plus. Je pense que l’on retrouve dans le futsal certains aspects que l’on perd dans le foot à 11. Le côté technique et spectacle, nous l’avons encore plus dans le futsal. Ça ne s’arrête jamais, il y a toujours du rythme et des buts, il faut avoir une bonne condition physique. Tu ne peux pas tricher, si un joueur ne défend pas, cela se ressent tout de suite, l'esprit d’équipe est primordial.
Comment tu vois l’avenir du futsal en région PACA ?
Ce que je trouve dommage, c’est que le futsal n’a pas assez de visibilité, il n’est pas assez mis en valeur. Nous ne recevons pas d’aide pour nous développer. Ne serait-ce qu’un petit geste, des ballons, des chasubles en début de saison, non nous n’avons rien. Cette saison, il y a deux clubs forfait en régional dans notre poule, l’aspect financier joue énormément.
Dans notre région nous n’avons qu’un niveau régional, alors qu'à Paris ou Lyon, il y en a 2 ou 3. Nous avons encore énormément de progrès à faire. Je pense que le développement est déjà en cours, mais cela va prendre encore du temps.
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