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Interviews

26 avril | 10h30

A. Asbabou : « J’espère qu’on va finir le travail pour monter en N3 »

Spinalien durant sept saisons, Abdellah Asbabou n’a toujours pas rangé les crampons. A 37 ans, le milieu de terrain aujourd’hui à St Leu est revenu sur le money time en Régional 1, le club de Jeunes Citoyens en Action, à Toul, sa ville de cœur. Entretien !

FC Saint Leu 95 R1 Abdallah Asbabou

Un seul point samedi après le 2 partout contre le Red Star. Un bon ou un mauvais résultat ?

Je pense que c’est un bon point de pris contre une bonne équipe du Red star. Dommage on n’a pas su préserver le score à 2 à 1.

6/7 équipes se tiennent dans un mouchoir de poche, es-tu surpris par ce championnat de R1 ?

Surpris non car c’est un championnat exigeant ou chaque week-end c’est un combat. Tout le monde peut battre tout le monde. Il y a de bonnes équipes dans ce groupe.

La défaite à domicile contre Cergy ne vous a pas coupé les jambes. Est-ce révélateur de votre caractère ?

Ça nous a encore plus remobilisé. Cette défaite est un accident car nous n’avions pas pas joué notre football sur la deuxième mi-temps de ce match où on avait largement la place pour le gagner.

L’équipe refondée par le coach Houballah est de petite taille alors que c’est pourtant un championnat très physique. Finalement le football se joue surtout aux pieds ?

Certes nous avons une équipe avec peu de grand gabarit, le foot se joue avec les pieds avant tout. Par rapport à l’impact physique, notre équipe a toujours su y répondre à chaque match et contre n’importe quelle équipe de ce championnat ! J’espère qu’on va finir le travail pour monter en N3, je le souhaite vraiment.

Dans le foot, il y a certains paramètres que nous joueurs, nous ne maîtrisons pas

Abdallah Asbabou

Passé par Epinal, Rouen, Mulhouse et le Racing, qu’est-ce qui te fait encore à 37 ans ?

A 37 ans, je suis toujours autant passionné par le football, tant que j’aurai encore cette envie de jouer, je continuerai. Même si la fin se rapproche (sic).

Après le dépôt de bilan à Rouen, as-tu songé à arrêter ?

Après le dépôt de bilan à Rouen, la saison suivante a été compliquée, on est passé de la montée en ligue 2 qu’on avait amplement mérité, à devoir jouer en régionale. Un choc car on s’était préparé pour reprendre la reprise pour la ligue 2. C’est ainsi et dans le foot, il y a certains paramètres que nous joueurs, nous ne maîtrisons pas. Pour autant je n’ai jamais songé à arrêter mais au contraire à continuer encore et encore car je suis un mordu de foot.

Tu as commencé attaquant pour être aujourd’hui milieu relayeur. Alors tu préfères être au début ou a la fin de l’action ?

Très honnêtement, j’ai toujours préféré être au début de l'action, je n’ai jamais eu l’instinct d’être attiré par le but même si ça fait toujours plaisir de marquer.

La Lorraine est une région qui me tient à cœur

Abdallah Asbabou

Supporter de l’OM, tu te plais dans la vie parisienne ?

J’ai toujours été fan de l’om depuis mon enfance et ça ne changera pas, je ne suis pas fan de la vie parisienne, honnêtement une ville stressante. Je préfère une ville plus calme.

Toul est une région Lorraine qui te tiens à cœur. Que fais-tu pour le club toulois ?

La Lorraine est une région qui me tient à cœur bien évidemment car j’ai toute ma famille encore là-bas et c’est là-bas que j’ai fait mes premiers pas en tant que footballeur. A ce jour, je suis toujours président du club de JCA Toul mon club de mon quartier. Malgré la distance, je mets tout en œuvre pour que le club progresse et grandisse dans tous les domaines. J’ai aussi un vrai bureau sur qui je peux compter, d’ailleurs ils effectuent un travail remarquable !

Propos recueillis par Farid Rouas

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