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Interviews

23 février | 11h30

A. Garange : « L’image du foot féminin change dans les familles »

Aujourd'hui direction le club de Herblay sur Seine (Régional 3, Féminine) avec Amarine Garange (23 ans), défenseure centre et capitaine qui nous raconte sa passion pour le football et son parcours !

Féminines FC Herblay Sur Seine R3 Amarine Garange

Comment es-tu tombée amoureuse du football ?

Je pense que c’est génétique, mon père et mon grand-père ont joué au foot, et sont des passionnés. Mes parents m’ont raconté, que quand j’étais dans mon berceau, je jetais les peluches, en revanche les petites balles y restaient. A l’école, j’ai toujours joué au foot dans la cour de récréation. Puis, mes parents ont fini par m’inscrire dans un club de foot, aujourd’hui je partage ma passion aussi avec mon frère.

Tu as toujours fait du football comme sport ?

Avant de m’inscrire dans un club de foot, mes parents m’avaient inscrite dans un club de gymnastique, quelle catastrophe pour moi !! Puis l’année d’après dans un club de judo, ça a duré 3 mois, au premier ippon, j’ai dit stop. Au cours de ma troisième année de foot, j’ai fait un an de tennis, sans donner suite. Depuis l’âge de 7 ans, je n’ai jamais arrêté de faire du foot en club.

Leader après 11 journées avec Herblay sur seine, tout va pour le mieux à ce stade de la compétition ?

On est effectivement premières, à mi-championnat mais la route est encore très longue. Il y a quatre équipes qui sont à notre chasse, et qui ont les mêmes objectifs que nous. Le groupe doit rester unis et se concentrer sur cet objectif, en continuant de travailler aux entrainements, tout en restant à l’écoute des conseils de notre coach, surtout que nous avons un effectif réduit.

J’essaye d’être performante sur le terrain, d’être une référente pour apporter de la sérénité et de la technicité

Amarine Garange

C’est ta troisième saison à Herblay. L’objectif est de monter ?

Je suis revenue à Herblay pour participer à cet objectif de monter, dans un premier temps en R2, et pourquoi pas en R1. La pandémie a malheureusement perturbé cet objectif. Le groupe au cours de ces trois saisons a été rajeuni car certaines joueuses ont décidé d’arrêter et d’autres souhaitaient prendre du recul par rapport au foot. Tout le club est derrière nous, en passant par notre président Philippe Calvé, qui vient nous encourager à tous les matchs.

Tu peux nous décrire ton équipe de l’intérieur ?

Comme je l’ai dit avant, c’est une équipe assez jeune avec ses défauts mais surtout de grandes qualités footballistiques. Pour encadrer ce groupe, nous avons 4 ou 5 joueuses d’expérience, qui apportent leurs conseils. Ce groupe travaille dans la bonne humeur, tout en restant sérieuses quand il le faut. Tout le monde a envie de progresser, et est à l’écoute de notre coach Ludivine Floirac.

Quel est ton rôle de capitaine ?

A 23 ans, je suis le lien entre les filles d’expérience et les jeunes. J’essaye d’être performante sur le terrain, d’être une référente pour apporter de la sérénité et de la technicité, car mon poste en défense centrale requiert ces qualités. Bien entendu, j’essaye de faire également le lien entre notre coach et le groupe, tant d’un point de vue terrain, qu’à l’extérieur.

Avec mon club, je souhaite jouer le plus haut possible en R2 voire en R1

Amarine Garange

Quelles sont tes ambitions à court terme ?

Avec mon club, je souhaite jouer le plus haut possible en R2 voire en R1. Cette année, on a réussi à être en demi-finale de la coupe du val d’Oise. J’aimerais bien aller en finale et la gagner, surtout que j’ai déjà fait une finale, malheureusement perdue.

Pour toi aussi, miser sur le football féminin, c’est investir pour demain ?

Le foot féminin se développe mais on est encore loin de certains pays européens, ou des Etats-Unis. Il faut se donner les moyens d’y arriver. L’image du foot féminin change dans les familles, les petites filles peuvent plus facilement avoir l’accord de leurs parents pour jouer au foot et s’inscrire en club. Il faut que les clubs aient une vraie stratégie pour participer à ce développement, et qu’ils se structurent pour y arriver.

Un dernier mot …

Je tiens à remercier Farid pour cet entretien mais bien sûr à tous mes coachs qui m’ont fait progresser en me donnant des conseils. Et merci à toutes mes coéquipières avec qui j’ai pu jouer, et qui m’ont apporté également leur expérience, et avec qui j’ai passé d’excellents moments. Vive le foot féminin !

Propos recueillis par Farid Rouas

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