3 mars | 15h30
Adrien Bard : "J'ai commencé le futsal pour reprendre du plaisir à jouer"
Après un déménagement dans le sud de la France, Adrien Bard décide de découvrir le futsal au sein du Fréjus Futsal Club puis au FC Pugetois (District). Après une bonne performance en Coupe de France, c’est Mehdi Botero président de Mandelieu qui à la fin du match lui demandait de rejoindre le MNL Sport Culture 2 Rue.
Quelles ont été tes ambitions dans le football ?
Quand j’étais petit, mes espoirs étaient placés sur le foot à onze avec l’espoir d’aller le plus haut possible. Après, arrivé à un certain âge, on se rend compte que ce sera compliqué, c’est pour ça que j’ai commencé le futsal, j’avais envie de me tester sur une nouvelle discipline. Si au départ, j’ai commencé le futsal pour reprendre du plaisir à jouer au football et sans ambition, le club de Mandelieu commence à lui avoir de belles ambitions, alors je me mets au niveau et j’espère aller le plus loin possible.
Peux-tu présenter ton club actuel ?
C’est un club à l’esprit très familial d’un côté, mais aussi avec des ambitions. Le groupe vit bien, on passe tous des bons moments ensemble, il n’y a pas de prise de tête, c’est un plaisir de se retrouver sur le terrain. Tout le monde à la même vision des choses et veut aller le plus haut possible. Ça amène une certaine rigueur tout en gardant cette convivialité, c’est ce qui fait notre réussite.
Pourquoi avoir choisi le futsal ?
J’étais à la base en région parisienne, mais je n’avais jamais joué au futsal. Je ne voulais pas forcément reprendre le foot à onze en arrivant dans le sud. Je suis allé faire un essai dans un club de futsal et j’ai tout de suite adhéré au principe de la discipline.
Quelle est ta vision des choses sur le développement du futsal ?
Maintenant que je suis vraiment à 100 % dedans, je pense que c’est encore trop mis de côté, mais qu’il y a quand même eu des progrès effectués. L’équipe de France de futsal commence à avoir pas mal de visibilité et c’est ce qui aide les autres petits clubs à être pris de plus en plus au sérieux. Nous voyons aussi que les clubs commencent à mettre en place des équipes de jeunes et c’est grâce à eux que le futsal pourra continuer à se développer. C’est encore très léger et compliqué pour le moment, mais ça viendra avec le temps.
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