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13 septembre | 17h10

Ajaccio – Sochaux : « on a été pris en otage » dixit le DG sochalien

Après les incidents survenus à la fin du match entre Ajaccio et Sochaux le week-end dernier, et le placement en garde à vue du défenseur sochalien Christophe Diédhiou, le board du FCSM a donné sa version des faits par la voix de Samuel Laurent, le directeur général exécutif de Sochaux. (Crédit Photo : IconSport)

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L’affaire « Ajaccio-Sochaux » est loin d’être terminée. Le week-end dernier, à la fin du match opposant l’ACA et le FCSM (1-0) au stade François Coty d’Ajaccio, plusieurs altercations ont éclaté entres des joueurs des deux clubs et un membre de la sécurité du club corse. Ce dernier a d'ailleurs accusé un joueur sochalien de l’avoir frappé. Soupçonné, le défenseur Christophe Diédhiou a été placé en garde à vue avant d’être libéré plusieurs heures plus tard.

Pour défendre son club et donner sa version des faits, le DG de Sochaux s’est exprimé chez nos confrères de France Bleu. Il dénonce des actes très violents et fustige la sécurité de d’Ajaccio : "On parle de la sécurité, on parle de gens accrédités, du staff d'Ajaccio qui nous ont retenus pendant une heure et demie dans un bus, en fermant la porte, en barrant la route. Ils n'avaient aucune autorité pour le faire, en exigeant qu'on leur livre l'auteur de l'échauffourée et qu'il sorte du bus. C'est-à-dire Chris Diédhiou. C'est une véritable situation de prise d'otage. Jusqu'à ce que les forces de l'ordre interviennent, qu'ils ne souhaitaient pas voir intervenir."

« On voulait "casser "du Sochalien »

Samuel Laurent n’a pas mâché ses mots et a tenu des paroles brutales envers le club adverse. Selon lui, son équipe n’était pas en sécurité ce soir-là : "Elle était en danger physique. On voulait 'casser' du Sochalien, on a cassé les supporters sochaliens (trois d'entre eux ont été agressés à la sortie du stade, rapporte France Bleu), on a cassé aussi du joueur sochalien. Hermann Tébily a porté plainte aujourd'hui (dimanche). Lui aussi a été frappé. J'ai la responsabilité de la sécurité et de l'intégrité à la fois physique et morale de mon équipe. Et là, clairement, mon équipe était en danger. Mon équipe n'était pas protégée."

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