A l'approche du derby inaugural en N1 face au Sporting Club de Lyon, ce vendredi à 20h au Stade Joly de Saint-Priest, Alain Pochat évoque sans détour pour Actufoot la préparation estivale, les objectifs du FCVB ou encore le niveau du championnat de N1.

Bonjour Alain Pochat et félicitations pour votre sélection au BEPF ! On vous imagine regonflé à bloc pour cette nouvelle saison ?

Merci. Ce n’est pas la seule raison de ma motivation, car quand on démarre une saison on a toujours envie de bien figurer, mais cette sélection me permet d’être un peu plus serein pour l’avenir et de pouvoir entraîner au moins en N1 maintenant. Dans le foot tout va tellement vite dans un sens comme dans un autre.

Quel bilan tirez vous de la préparation estivale ?

Cette période a été un peu particulière bien entendu. L’effectif a pas mal bougé, comme souvent en N1. D’où la nécessité de rebâtir, en proposant un nouveau projet à ceux qui arrivent. Ce n’est pas simple de faire prendre la mayonnaise. Il faut bien observer les profils, être sûr de ne pas se tromper. D’autant qu’avec la Covid-19, la masse salariale a baissé et nous avons tenté des coups. Le contexte sanitaire a aussi eu une influence sur la préparation. Il a fallu marcher sur des œufs, mesurer l’impact d’une coupure aussi longue sur les organismes des joueurs afin d’éviter les bobos.

« Nous savions que nous n’attaquerions pas le championnat à 100% »

Nous avons été assez épargnés sur ce point là et n’avons eu aucun cas positif au Covid-19 à déplorer. Nous avons aussi pu disputer nos huit matches amicaux, comme prévus, face à des adversaires assez costauds pour mettre en évidence certains manques et donner du temps de jeu à tout le monde. Après sur le contenu, il y a du progrès mais nous savions que nous n’attaquerions pas le championnat à 100%. Faire un bon départ comme l’année dernière reste important néanmoins. Cet élan positif nous permettrait de travailler plus sereinement.

Comment s’intègrent les recrues ?

Dans l’ensemble c’est assez cohérent, tout le monde a montré de bonnes choses. L’état d’esprit est bon. Il est encore tôt pour dire si certains joueurs qui découvrent le N1 ont le niveau et sont capables d’enchaîner les matchs sur 34 journées. Je pense au petit Romain Escarpit venu de Bayonne en N3, à Josué Ahouré qui arrive de Louhans Cuiseaux en N2, Fred Injai lui aussi en N2 avec Saint Malo. Ils ont tous montré de belles aptitudes mais il va falloir voir sur la durée maintenant. Le seul regret de cette préparation est que je n’ai pas pu aligner les attaquants Mohamed Guilavogui et Arnold Garita, qui ont eu quelques petits pépins physiques.