23 août | 11h03
Alexis Araujo : « En National, toutes les équipes se ressemblent »
Pour le 3ème match du championnat de National, l'US Créteil Lusitanos a concédé le match nul (0-0) à domicile face au Stade Briochin et devra patienter encore pour connaître sa première victoire. Un manque de réalisme qui peut s'expliquer par la sortie prématurée du leader technique Alexis Araujo. Il a accepté de répondre aux questions d'Actufoot.
Alexis, tu es sorti à la 41e minute, que s'est-il passé ?
J’ai pris un coup sur la cheville mais rien de grave. Je ne pouvais plus à froid, j’avais super mal.
Quelle est ta réaction après le match nul (0-0) à domicile contre le Stade Briochin ?
C'était un match compliqué mais on devait gagner car on a les occasions, malheureusement on a manqué d’efficacité offensive !
Qu'est-ce qui a motivé ton choix de signer à l'USCL ?
Je connaissais le coach que j’avais eu dans mes anciens clubs (Quevilly et à Lyon Duchère). Il m’a appelé sachant que j’avais réalisé une saison dernière moyenne à Lyon pour me proposer le projet sportif de Créteil.
On ne sait pas qui va se battre pour la montée ou pour le maintien jusqu’à la fin.
Alexis Araujo (USCL)
Comment se passe l’intégration ?
Très très bien, les joueurs m’ont bien accueilli. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Ça a facilité mon intégration. Pour l'instant, j'ai échappé au bizutage, mais je ne vais pas tarder à y avoir le droit (rires).
Le championnat de National a repris au début du mois d'août. Quel est ton regard sur ce championnat ?
Comme toutes les années, ça va être un championnat très compliqué, tout le monde peut battre tout le monde ! C’est même plus difficile en National qu’en Ligue 2. On ne sait pas qui va se battre pour la montée ou pour le maintien jusqu’à la fin.
En quoi est-il plus difficile ?
Pratiquement toutes les équipes se ressemblent, il n’y a pas d’équipe qui sort du lot, qui se démarque par rapport à l’année dernière avec par exemple Bastia et Quevilly.
Il faut compenser par la technique, l’intelligence de jeu aussi.
Alexis Araujo (USCL)
Quels sont tes objectifs personnels ?
De ne pas me blesser ! L’année dernière j’ai eu beaucoup de galères à cause des blessures. Avoir le plus de temps de jeu possible et marquer des buts.
Et avec Créteil ?
On n’a pas fixé d’objectif cette année. L’année dernière avec Lyon Duchère, on avait l’objectif de monter et finalement, on a terminé dernier. Pour l’instant, on va essayer de prendre le plus de points possibles pour se maintenir pour ensuite, viser plus haut.
Le jeu est-il au rendez-vous même en National ?
C’est possible avec du beau football, des petits profils et ça peut payer. C’était le cas à Dunkerque lorsque j’y ai joué.
Que te demande le coach Emmanuel Da Costa au poste de meneur de jeu ?
De percuter, de tirer les coups francs, de jouer sur mes qualités, de faire un maximum de passes décisives, de marquer des buts. Aujourd’hui dans le football, on ne va pas se le cacher, ce sont les stats qui parlent et ces dernières années, c’est malheureusement ce qui me manque un peu.
J’ai toujours été comme ça, j’ai toujours eu la hargne de jouer, j’ai toujours été un compétiteur.
Alexis Araujo (USCL)
Les clubs recherchent souvent des grands gabarits. Comment as-tu fait pour franchir cet obstacle physique ?
J’ai toujours été comme ça, j’ai toujours eu la hargne de jouer, j’ai toujours été un compétiteur, je n’ai jamais rien lâché ! J’ai eu ce souci à Lille lorsque j’avais 13-14 ans qui ne voulait pas me conserver à cause de mon gabarit (il mesure 1m68), mais au final, j’ai été le 2ème de ma génération à devenir professionnel. Ça a payé et aujourd’hui, ça continue. Il faut compenser par la technique, l’intelligence de jeu aussi. Je n’ai pas le physique mais le combat physique ne me fait pas peur, je vais aux duels.
Créteil est déjà ton 7ème club. Que te manque-t-il pour viser plus haut ?
De la régularité, ça n’a pas été le cas ces dernières années. Améliorer le nombre de passes décisives aussi.
Pourquoi ce numéro 7 ?
Depuis tout petit, je suis un grand fan de Cristiano Ronaldo ! Et dès que je peux le prendre, je le prends.
Tu as commencé le football dans le Nord. On dit souvent que le niveau en région parisienne est le plus élevé en France. Es-tu d’accord avec ça ?
Aujourd’hui, des bons joueurs, on en trouve partout. Mais il y a beaucoup d’équipes donc oui, le niveau en région parisienne est élevé.
Propos recueillis par Farid Rouas
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