"Le football pro ne serait rien sans nous"

"Grâce aux médias, à la communication et surtout au travail réalisé tout en bas de l’échelle, certains clubs pros ont pris conscience que le football professionnel ne serait rien sans le football amateur. Une action comme celle du match de ce week-end permet de valoriser le travail réalisé.", martèle l'éducateur du Stade Laurentin avec fermeté.

L'importance d'une visibilité accrue

"Aujourd’hui, il y a des clubs amateurs très bien structurés. Pour moi, énormément d’entre eux travaillent très bien et c’est notamment pourquoi les clubs professionnels mettent en place des partenariats. Donner de la visibilité est très important. On met souvent en avant le négatif du monde amateur, alors qu’on devrait faire l’inverse." Les clubs amateurs forment la base, mais ils sont aussi le premier contact des jeunes avec le ballon. Les structures se développent, les encadrants s'investissent, et pourtant, la reconnaissance tarde à venir. En mettant en avant ces acteurs de l’ombre, l’OGC Nice contribue à renverser la tendance.

Une récompense pour les éducateurs et une source d'inspiration pour les jeunes

"C’est un match de haut de tableau du championnat. Les enfants sont très heureux, et je félicite vraiment l’OGC Nice pour cette initiative. À travers ce genre d’opération, certains petits peuvent rêver, car certains n’en ont jamais eu la possibilité. Les éducateurs sont bénévoles, cette récompense valorise leur travail." Samedi, les tribunes de l’Allianz Riviera seront remplies de jeunes spectateurs, émerveillés devant l’élite. Pour eux, cette rencontre représente bien plus qu’un match : elle ouvre des portes, brise des barrières et leur prouve que, peut-être, un jour, ils fouleront eux aussi cette pelouse. En attendant, Aliou Sow et ses collègues continueront d'œuvrer dans l’ombre, le cœur battant au rythme du football amateur, sans qui le football professionnel ne serait qu’un mirage.

Tom Perquis