Armel, que dire… quelle perf ! Nous avons eu l’impression que c’était vous qui jouiez deux niveaux au-dessus hier !

Quand tu n’as rien à perdre, tu donnes tout… En appliquant bien les consignes du coach, en montrant de la solidité et de la solidarité, on ne peut que faire ce genre de match. Nous avons joué sur nos qualités, en nous projetant rapidement en contre, en étant patient et sereins derrière. C’est là-dessus que nous avons fait la différence.

Le coach a dû insister sur l’engagement aussi, non ?

Bien sûr. Sur des matches comme ça, de toute façon, il savait que nous allions nous donner à 100 %. Ce n’est pas comme en Ligue des champions, avec des matches aller-retour. Là sur un match, à 180 minutes du Stade de France… L’engagement était total. Une opportunité de rentrer dans l’histoire du football français comme celle-ci, tu es obligé d’avoir la dalle.

Quels points faibles aviez-vous identifié au préalable ?

Nous avons profité du fait que l’équipe alignée manquait d’expérience. En séance vidéo, nous avions bien analysé leur positionnement sur les coups de pieds arrêtés et nous avions identifié une faiblesse au deuxième poteau. Même si l’équipe était remaniée, le coach nous a dit que la philosophie de jeu était la même. Ça a payé.

Vous avez été l’un des meilleurs joueurs de ce quart. Dans quel état d’esprit êtes-vous rentré sur le terrain ?

Aujourd’hui j’évolue en National 2 mais je ne souhaite pas m’arrêter là. A terme, j’aimerais découvrir le National et pourquoi pas la Ligue 2 avec un peu de chance. Alors forcément, dans des matches qui bénéficient d’une telle exposition, j’ai envie de montrer ce que je sais faire. Le coach me fait confiance en m’alignant d’entrée, je me dois de tout donner. Et si je suis épuisé, je sors. En plus les championnats sont à l’arrêt depuis octobre, nous n’avons que la Coupe de France à jouer… C’est une source d’excitation supplémentaire de se dire que c’est peut-être le dernier match de la saison.

Quel est le mot d’ordre pour les demies ?

Maintenant nous sommes certains de tomber sur une Ligue 1 en demies. Nous devons continuer de faire ce que nous savons faire. Et modifier ce que nous avons mal fait, avec toujours plus d’envie et d’engagement.

Recueilli par Simon Marachian