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4 février | 19h03

Arnaud Martinez et Marc Bauer, les "anges gardiens" du FC Carros

Entraîneurs et joueurs de l'équipe fanion du FC Carros à 47 et 40 ans, Arnaud Martinez et Marc Bauer continuent de chausser les crampons au sein d'un effectif décimé par les absences. Avant d'affronter le FC Antibes ils sont revenus sur le début de saison difficile de leur équipe. Interview croisée.

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Arnaud, Marc, tout d'abord pouvez-vous revenir sur le match de dimanche dernier contre Saint-Sylvestre ?

A.M : C'était un match un peu fou. On a ouvert la marque très tôt et on a eu l'occasion de mettre le deuxième mais on a frappé le poteau. Après ça a été à l'image de notre début de saison, c'est-à-dire haché. Maintenant, quand on joue contre le leader en pleine confiance, il ne faut pas s'attendre à faire un résultat positif.

M.B : Moi j'étais sur le banc en tant que 14e élément et je trouve aussi qu'on a très bien commencé la partie contre cette belle équipe. On a eu plusieurs fois l'opportunité de prendre l'avantage mais finalement leur fougue a payé. Ils étaient en pleine forme, bien en place et ils ont mis quatre buts de folie dont une reprise de volée magnifique. Nous, on a encore perdu plusieurs joueurs sur le match et en quelques minutes, on s'est retrouvé sans remplaçant. Du coup, j'ai dû rentrer en dernier recours et à la fin j'ai pris un carton rouge après avoir eu un mauvais réflexe (un sauvetage de la main sur la ligne de but, ndlr).

Où vous allez trouver cette ressource à votre âge ?

A.M : Moi je ne devais pas jouer, Marco oui. On est dans l'obligation de le faire et on sait qu'on n'a plus les mêmes jambes qu'il y a 15 ans. Malheureusement, nous ne sommes plus tout jeunes et nous essayons de faire du mieux possible. Parfois, on a même l'impression de ne pas les aider et on aimerait faire plus. L'effectif est décimé, j'ai onze joueurs sur le carreau. Sur certains matches on se retrouve à douze avec un mec qui ne peut pas jouer sur le banc. En plus de ça, on n'a pas de U20, ni de U18 donc on ne peut pas aller piocher dans les équipes de jeunes pour renforcer l'effectif.

M.B : C'est vrai qu'on n'avait pas prévu ça. Ce n'était pas le but mais on n'a pas le choix. Ce sont les aléas du foot amateur. Il faut faire le dos rond et continuer d'avancer.

"Il faut que les joueurs prennent conscience qu'on doit faire un exploit pour se maintenir."

Arnaud Martinez, entraîneur et gardien du FC Carros

Quel regard portez-vous sur ces premiers mois de compétitions ?

A.M : À l'heure actuelle, je pense que le groupe manque un peu d'expérience, de vice, mais ça s'apprend au fil des matches. Après ça en revient à ce que je disais, on n'a jamais pu aligner le même onze deux fois de suite donc on ne peut pas vraiment savoir. L'équipe a été capable de réaliser de belles choses en faisant avec les moyens du bord. Comme j'ai dit à mon groupe, il ne faut pas se tromper de championnat. Le groupe était préparé pour jouer le maintien et on s'attendait à pire que ça, mais pour le moment nous ne sommes pas morts.

M.B : On a joué contre toutes les équipes donc on sait de quoi on est capables même si on a été un peu frustrés de certaines prestations. On a réussi à aller battre Les Baous et perdre contre La Trinité et Saint-Laurent. Mais ça montre bien toute la difficulté de ce championnat. Je pense que c'est plus sur l'aspect psychologique que le groupe a pêché et toutes les blessures n'ont fait qu'appuyer sur la plaie.

Les prochaines semaines s'annoncent décisives pour la suite de la saison avec un premier déplacement à Antibes...

A.M : On a trois matches décisifs pour la suite contre trois adversaires directs. Antibes (10e), Peymeinade (9e) et le Plan-de-Grasse (13e). J'espère récupérer mon gardien dans quinze jours (blessé à l'épaule, ndlr). Là, je n'ai pas le choix je vais devoir encore jouer. L'équipe aussi n'a pas le choix et on sait qu'on doit tout donner. Les joueurs ne lâchent pas, on a bien bossé avec ceux présents. Maintenant, la seule vérité est celle du terrain.

M.B : On sait que ce sont des équipes à notre portée donc ce sera des matches décisifs. On les appréhende avec beaucoup de sérieux, mais encore une fois on va devoir composer avec tous les absents. La saison ne va pas se jouer sur ces trois matches, mais si on les gagne, on peut prendre une bonne option pour la suite.

Cela risque d'être serré jusqu'au bout pour le maintien...

A.M : On n'a jamais rien lâché en tant que joueur, donc en tant qu'entraîneur ce sera la même chose. Je pense que Marco est du même avis que moi. Le seul problème, c'est qu'on ne connaît pas le nombre exact de descentes qu'il y aura à l'issue de la saison. Pour y échapper, il faudra qu'on termine 8e ou 9e, mais il faut que les joueurs prennent conscience qu'on doit faire un exploit pour se maintenir.

M.B : Il faut y aller sans états d'âme selon moi. Là on n'a pas trop de questions à se poser. Ce sont des matches qu'il faut gagner à tout prix. Toutes les équipes sont dures à jouer et personne ne lâchera rien jusqu'à la dernière journée. Il y a deux petits championnats qui sont détachés, mais on sait que nous ne sommes pas largués au classement donc il faut prendre un maximum de points pour avancer sereinement.

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