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21 septembre | 13h24

Axel Urie : « On ne mérite pas la place actuelle »

En National, le club de Créteil-Lusitanos connait un début de championnat pour le moins compliqué avec aucune victoire et une cuisante défaite à domicile face à Bourg-Péronnas (1-6). La nouvelle recrue, Axel Urie (22 ans), croit au sursaut d'orgueil et à ce groupe. Entretien. (Crédit Photo : Icon Sport)

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Axel, après Nîmes et Guingamp, aujourd’hui tu es cristolien en National. Pourquoi avoir choisi l’US Créteil-Lusitanos ?

J’étais venu à l’essai, j’aimais bien ce que me proposait le coach en projet de jeu. Son discours m’a convaincu et les installations sont de qualité.

Comment s’est passé ton intégration au sein du club ?

Très bien, tout le monde m’a mis à l’aise comme si j’étais là depuis longtemps, je m’entends super bien avec tout le monde.

Il faut un temps d’adaptation mais les résultats vont suivre

Axel Urie

Quel est ton ressenti après ce début de saison difficile ?

C’est vrai, c’est un début de saison très difficile, on ne mérite pas la place actuelle. On a un groupe de qualité, un groupe avec beaucoup de potentiel. Après c’est un groupe remanié, avec beaucoup de recrues. Il faut un temps d’adaptation mais les résultats vont suivre.

C’est ta première saison en National, après quelques matchs comment trouves-tu le niveau du championnat ?

Franchement, ça joue très bien au ballon contrairement aux retours que j’avais eu. C’est organisé, tactiquement c’est en place. On m’avait parlé d’un combat physique alors que c’est un championnat avec des espaces, tactique. Je n’ai joué que 2 matches mais je trouve que ce championnat est d’un bon niveau.

Quel est ton sentiment après avoir honoré ta première sélection avec ton pays d’origine (Centrafrique) ?

Beaucoup de fierté pour la famille, pour moi-même. J’étais très fier de représenter les couleurs de mon pays.

Tu as donc démarré titulaire pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2022. 1 seul point en 2 matchs, est-ce mal engagé pour une qualification ?

Nous ne sommes pas une grande nation, on a fait un bon résultat contre le Cap Vert mais on a perdu contre le Libéria. Après tout est possible dans le foot mais nous avons le Nigéria dans notre poule donc ça va être compliqué. Mais ce n’est pas mal engagé.

Ton sélectionneur Raoul Savoy te demande de jouer différemment qu’en club ?

Non il me dit que j’ai de la liberté offensive, de faire ce que je veux dans les zones de vérité. Rien de différent qu’en club.

C’est mon père, à l’époque coach, qui m’a mis à cette place d’attaquant

Axel Urie

Tu es polyvalent sur le front de l’attaque, à quel poste tu te sens le plus à l’aise ?

Plus à gauche, excentré gauche, car j’aime bien rentrer dans l’axe pour tirer au but. Je suis plus imprévisible sur mon pied gauche. J’ai déjà joué à droite mais je me sens à mieux à gauche. C’est mon père à l’époque coach qui m’a mis à cette place d’attaquant.

Pour continuer à performer, que te manque-t-il ? De la régularité ?

Oui et de l’efficacité aussi. J’essaie un peu plus chaque jour de m’améliorer devant le but, les statistiques. Aujourd’hui, c’est ce qui compte, les buts. Même si tu fais un très bon match, avec aucune passe décisive ou aucun but, on ne va retenir que ça.

Quels sont tes objectifs pour cette saison en club et en sélection ?

En sélection, on va essayer de se qualifier pour la coupe du monde. En club, améliorer notre place actuelle et remonter dans le haut de tableau. Et sur le plan personnel, avoir du temps de jeu, voire pourquoi pas, viser plus haut en fin d’année.

Propos recueillis par Farid Rouas

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