Son éviction de Chambly, les montées, la Ligue2, la vie de famille centrée autour du football... Bruno Luzi s'est confié dans l'émission "Le 100% Football amateur" sur RGB 92.2 FM.

Le coup de fil de son frère Fulvio et le début de la fin

Je ne m’y attendais pas...J’avais proposé à la trêve mon remplacement car je sentais qu’à un moment donné, j’étais à court de minutions. Il fallait tout tenter pour sauver l’équipe. Il n’a pas voulu, il pensait que l’on allait y arriver. A ce moment-là, je ne m’y attendais pas, car on était à six matches de la fin mais ça n’a pas changé grand-chose.

Retour sur ses années camblysiennes

Il n’y a pas de meilleur souvenir, ça a été une histoire du début jusqu’à la fin avec des hauts et des bas. Chaque accession, chaque division, on les a savourées. C’est sûr que la flambe, c’est la Ligue 2. Mais j’ai d’aussi beaux souvenirs lorsque nous sommes montés en Régional 3. J’aime le football, je n’aime pas spécialement le football professionnel. Avec Chambly, on a goûté à toutes les divisions sauf la Ligue 1, on a eu le temps de bien savourer tout ça.

Le côté énergivore du métier

Vous êtes 24h/24 dans le travail ! Plus on monte de niveau, plus il y a de pression. Le besoin des résultats, physiquement ça laisse des séquelles. Ça prend du temps à votre famille et quand on s’arrête un peu, on relativise et on se refait une santé, c’est le cas de le dire.

Chambly de retour en National 2

Il y a dix ans, nous étions en National 2, la montée de National 3 en National 2 a été une fête incroyable. Il ne faut pas oublier d’où l'on vient, pour une métropole de 10 000 habitants, c’est fantastique. On est descendu de Ligue 2 en National au coup de sifflet à l’entame du dernier match. Nous étions à la lutte avec le Stade Malherbe de Caen, un club à peu près similaire à Chambly (sourires). L’année dernière, ça a été plus compliqué du début jusqu’à la fin pour plein de raisons, dont moi certainement !

La recette Luzi

Il n’y a pas de recette... On regardait beaucoup ce qui se faisait en-dessous, parce qu’il y a de bons joueurs aussi, ils ont fait faim avec de l’envie. Et dès que ça commence à monter, ça va vite entre les joueurs, ça prend de l’ampleur. La pub se fait tout simplement.

Les ambiances de Ligue 2

J’ai beaucoup aimé l’ambiance à Lens derrière 35 000 spectateurs. On avait perdu 3-0 mais ça reste un super souvenir d’avoir vécu ça avec Chambly. Même à Auxerre, au Havre, c’était fantastique ! Des clubs avec de vraies histoires, des clubs doyens.

Propos recueillis par Farid Rouas