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21 janvier | 11h04

Baïla Dia : « C’est tout à l’honneur des garçons »

Deuxième du championnat de U18 Régional 1, le Racing CFF fait partie des meilleures formations de son championnat. Les Parisiens sont notamment une des deux seules équipes à avoir vaincu le leader Fleury 91. Également joueur de l'équipe sénior de National 3, l'entraîneur Baïla Dia détaille ses ambitions en termes de résultats et de formation.

Racing CFF U18 R U18 R1 IDF

Vous restez à un point de votre adversaire avec votre succès le week-end dernier (2-3 à Ivry). Quel est votre sentiment et celui de votre groupe ?

Celui qui prédomine, c’est avant tout un soulagement de ressortir avec une victoire. On restait sur une bonne dynamique l’année dernière. La question se posait, de savoir si on était capable de réenclencher cette série, avec tout ce qui a pu se passer durant la trêve hivernale. On a eu beaucoup de cas de Covid et une reprise difficile. Donc, c’est un soulagement après cette première victoire. Concernant le classement, on n'y fait pas trop attention et on essaie de prendre les points nécessaires au maintien.

Vous restez sur une série de quatre victoires consécutives, est-ce rare d’entretenir une telle régularité en U18 ?

Il faut croire que ça l’est dans notre championnat. Je ne pense pas que d’autres équipes ont enchaîné une pareille série de quatre victoires. Après, c’est tout à l’honneur des garçons. Ce sont eux qui sont sur le terrain. C’est leur série. On n’en fait pas non plus une fixette. On prend match après match. Parce que sur le championnat U18 R1, la plupart des équipes se valent. Ça se joue souvent à pas grand chose… À des détails.

Pour moi, l’aspect mental va être très important. Ça permet de rendre les joueurs beaucoup plus forts.

Baïla Dia, entraîneur U18 R1 du Racing CFF

Quelle est votre priorité cette saison pour vos joueurs ?

C’est la formation qui permet d’avoir des résultats. Pour moi, l’aspect mental va être très important. Ça permet de rendre les joueurs beaucoup plus forts. Souvent, on pense que la formation, c’est uniquement le terrain, le beau jeu et la relance du gardien. Mais j’accorde de l’importance à bien d’autres aspects qui entrent en ligne de compte. On prépare les joueurs à essayer d’atteindre le meilleur niveau possible, autant footballistiquement que mentalement. Je suis quelqu’un de très pragmatique, je m’appuis beaucoup sur les faits. Je vais parfois dédramatiser de belles performances, en utilisant des images, en prenant certains joueurs du même âge mais que l’on voit à la télé aujourd’hui. Ça leur permet de garder les pieds sur terre et qu’ils se disent « aujourd’hui, il n’y a rien qui est acquis et je suis encore loin du haut niveau ». Il y a un travail de remise en question et de régularité à avoir. À cet âge-là, ils n’ont peut-être pas la maturité pour savoir à quel point il faut travailler pour essayer d’atteindre leurs rêves. Beaucoup en ont mais ne s’en donnent pas les moyens. J’essaie d’utiliser mal d’exemples à ce niveau-là, y compris des joueurs de l’équipe senior. J’utilise beaucoup d’exemples et de faits imagés. Le projet est de redorer la formation du Racing. Le club a toujours été connu pour être un très bon vivier au niveau de la formation. L’objectif est de pouvoir créer une passerelle entre les U18 et le monde sénior, pour les accompagner pour certains jusqu’à l’équipe de National 3. Le projet est de faire progresser et monter les jeunes.

Elie Rollé

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