Dire qu'on ne l'avait pas flairé serait un mensonge. La nouvelle défaite du Sporting Toulon samedi contre Grasse, la 12e en 23 journées, aura donc été fatale à Eric Rech, démis de ses fonctions ce lundi matin, tel qu'annoncé par le biais d'un communiqué laconique sur les réseaux sociaux : "Le Sporting Club de Toulon a mis fin au contrat d'entraîneur d'Eric Rech à compter de ce jour. Le club lui souhaite de réussir dans ses nouveaux projets !"

Bon Rencontre, l'antre... des adversaires du Sporting

Si la saison s'arrêtait maintenant, le club varois qui ambitionnait de se mêler à la lutte pour la montée en National 1 descendrait en National 3. Il reste sur trois défaites et un nul lors des quatre derniers matches et n'a pris que 13 points sur 33 possibles à Bon Rencontre, un terrain de jeu où (trop) adversaires sont venus trop facilement s'imposer. A l'image du RC Pays de Grasse, certes bien aidé par l'expulsion du défenseur central Jérémy Labor dès la 9e minute de jeu.

Avril, mois décisif

Toulon, qui s'est mis en quête du successeur de Rech, a désormais deux semaines pour préparer la rencontre ultra-importante à Louhans-Cuiseaux, un concurrent pour le maintien qui pourra le dépasser en cas de victoire. Hasard du calendrier, il affrontera ensuite trois autres rivaux qui désirent le même objectif (Alès, Saint-Priest, l'OL B) et au sortir de cette série, le SCT saura probablement s'il sera mangé à la sauce N2 ou N3 en 2023-2024. Au moment où nous écrivons ces lignes, ses fans sont désabusés de constater qu'un énième entraîneur s'est cassé les dents au sein de la Rascasse. Ils sont inquiets et ont raison de l'être.