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15 décembre | 12h51

Bosz survivra-t-il à une 13ème place ? « Ah ben non ! » répond Aulas

Interrogé au sujet de la situation du club en interne et ses performances sportives, le président de l'Olympique Lyonnais a averti l'entraîneur en place.

LIGUE 1 OL OL L1 JEAN-MICHEL AULAS Peter Bosz

Devant l'impression de grand bazar régnant au cœur du club sept fois champion de France consécutivement entre 2002 et 2009, Jean-Michel Aulas a tenu à clarifier les choses au micro de L'Equipe. Concernant le départ de Juninho de son poste de directeur sportif : "J'en suis chagriné sur le plan humain. C'est quelqu'un de qualité. Peut-être que dans ce qui a été fait, le costume était un peu surdimensionné a-t-il réagi avant de confier qu'il aurait "aimé être averti avant. Avant que les choses ne prennent sur le plan public la dimension qu'elles ont prise."

Juninho "avait du mal à assumer cette fonction dans une organisation importante"

"C'est vrai qu'il n'a pas eu que des succès. Il n'était pas heureux, ça se sent. Si j'avais pu le retenir, je l'aurais retenu, mais il avait du mal à assumer cette fonction dans une organisation importante. Et tous les grands clubs ont une organisation avec plusieurs responsables. Un entraîneur, un directeur général, un directeur du foot, un directeur sportif, un président... et parfois tous ces gens en même temps. Ça n'a pas fonctionné" résume ensuite Aulas, qui assure avoir laissé les pleins pouvoirs à son ancien meneur de jeu avant d'accorder une place de plus importante au directeur du football, Vincent Ponsot.

Travailler avec un directeur sportif ? Une expérience qu'il n'est pas certain de reconduire. Il estime en revanche qu'avoir un directeur du recrutement est une nécessité. Aulas considère ensuite que la taille de sa cellule de recrutement est la bonne "quatre personnes pour superviser ça, c'est largement suffisant" et justifie le recrutement d'Alain Caveglia : "Pour superviser la L2 et le National, là il faut des scouts. C'est pour ça qu'on a pris Alain Caveglia en plus, il a une connaissance parfaite de ces Championnats."

La patience d'Aulas peut avoir des limites

Arrive ensuite la question de la situation de Peter Bosz, aux manettes de l'équipe-fanion depuis juin et dont les résultats ne sont pas ceux escomptés (13ème de Ligue 1) : "On doit s'en sortir avec Peter. C'est quelqu'un de très bien et on ira au bout de nos idées avec lui. Il sait parfaitement mettre en oeuvre une politique ambitieuse pour le groupe professionnel en relation avec notre force, c'est-à-dire une académie surpuissante. Donc on va y arriver" rassure Aulas, qui met tout de même en garde son entraîneur en répondant à la question : "Peter Bosz survivra-t-il bien longtemps à une 13e place ?" par un "Ah ben non ! L'objectif n'est pas de terminer 13e, vous avez raison. Mais je n'ai pas d'inquiétude là-dessus. [...] On va revenir sur le podium, avec Peter Bosz." Un petit coup de pression en somme.

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