Attendu vendredi dernier en conférence de presse où il ne s'est finalement jamais présenté, Boubacar Kamara était cette fois-ci bien présent devant les médias à l'aube d'un déplacement important à Nantes (16e journée, 21h mercredi). En préambule, le milieu de terrain de l'OM a tenu à faire savoir qu'il n'avait pas manqué à ses obligations. "Je n'ai pas séché la conférence de presse vendredi, j'avais prévenu le club en amont", s'est-il justifié. Je n'ai jamais fui la presse. Ce n'est pas par raport au match de Galatasaray. C'était personnel"

Il assure être encore en réflexion pour son avenir

Questionné sur sa situation personnelle et son avenir alors que son contrat avec l'OM expirera dans quelques mois, le Minot, dont la valeur marchande est estimée à 28 millions d'euros (source : Transfermarkt) assure "être toujours en réflexion". Il a néanmoins reconnu qu'il avait peu goûté au discours de ses dirigeants l'été dernier, ces derniers l'ayant poussé à accepter des offres alléchantes (Newcastle, Wolverhampton) dans l'optique d'équilibrer les finances marseillaises. "J'ai juste eu l'impression de ne pas avoir eu le choix. Mais j'ai vite tourné la page. Ce n'est pas arrivé à qu'à moi dans l'effectif. C'est passé". Sur les offres de prolongations reçues ces dernières semaines, le joueur de 22 ans, qui aurait le choix entre prolonger à court, moyen ou long avec l'assurance d'un bon de sortie quand bon lui semble a botté en touche. "C'est mon représentant qui gère tout ça, les offres sont confidentielles. Ce n'est pas à moi de s'exprimer. Moi je me concentre sur le terrain. Quand j'aurai pris ma décision concernant mon contrat, je serai le premier à le dire."

Dans un mois, le Marseillais pur souche sera libre de négocier avec les clubs s'intéressant à lui. Déjà minces, les chances de réussite de l'OM dans ce dossier épineux pourraient encore s'amoindrir faute d'accord avant le 1er janvier.