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22 décembre | 12h11

Bruno Genesio revient sur les menaces de mort reçues à l’OL

Invité à s’exprimer sur la dernière rencontre de Rennes en cette année 2021, Bruno Genesio a également commenté la situation tendue que vit l’Olympique Lyonnais avec ses supporters ces derniers temps, et a expliqué avoir lui aussi été victime de spectateurs malintentionnés lors de son passage en cité rhodanienne. (Crédit photo : Icon Sport)

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Si aujourd’hui Bruno Genesio fait les beaux jours du Stade Rennais, force est de constater qu’il n’a pas toujours fait l’unanimité lors de ses diverses expériences d’entraîneur. A l’Olympique Lyonnais, qu’il a coaché entre 2015 et 2019, le technicien de 55 ans a notamment été la cible de messages insultants et de menaces de mort. Ce mardi, à la veille du match opposant Rennes à Monaco, il est revenu sur cette période, estimant par ailleurs qu’il ne “savait pas qu’il y avait des hooligans à Lyon”.

400 à 500 messages reçus sur son téléphone

Je sais juste ce que j’ai pu vivre après un certain match à Chypre (en 2017 contre l’Apollon Limassol en Ligue Europa, ndlr), et que personne n’a rien fait. (...) J’ai reçu ce jour-là des menaces de mort sur mon téléphone, raconte l’ancien entraîneur de l’OL. Mon numéro avait été divulgué sur Twitter. Des insultes, des menaces de mort… 400 ou 500 messages que j’ai encore avec les numéros que j’ai identifiés. J’ai porté plainte et il n’y a eu aucune suite. Voilà, c’est tout ce que je sais.”

“Un gros laxisme de la part des pouvoirs publics”

Visiblement marqué par ces messages, et plus globalement choqué par le comportement de certains que l'on pourrait difficilement qualifier de "supporters", il invite les pouvoirs publics à prendre “les décisions qui s’imposent”. “Peu importe que cela soit à Lyon, à Marseille ou à Rennes, ou ailleurs. Je pense qu’il y a eu un gros laxisme de la part des pouvoirs publics et peut-être de nos instances sportives. Il est temps que cela cesse. Il faut prendre, enfin, les décisions qui s’imposent, a-t-il jugé devant les médias. C’est malheureusement un peu tard mais en tous les cas, mieux vaut tard que jamais. A eux maintenant de prendre leurs responsabilités."

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