Quantcast
News

26 novembre | 18h26

Bryan Goncalves : "Une compétition qui me fait rêver"

Transfuge de Versailles (N2) l'été dernier, Bryan Goncalves s'est imposé à 25 ans et pour sa première expérience en National comme un titulaire indiscutable dans l'arrière-garde des Tangos et dans l'esprit d'Olivier Frapolli. Avant de retrouver Le Mans au 8e tour de Coupe de France, le défenseur s'est confié à Actufoot.

COUPE DE FRANCE INTERVIEW STADE LAVALLOIS L2 STADE LAVALLOIS Bryan Goncalves

Bryan, ton acclimatation à Laval paraît hyper fluide de l'extérieur. Tu confirmes ?

Sur le plan personnel, tout se passe très bien depuis mon arrivée. Le président, le directeur sportif et le coach ont été sympathiques lorsqu'ils m'ont accueilli. Mes coéquipiers également ainsi que les supporters, ils donnent beaucoup d'amour et de passion pour le club.

Le N1, c'est si différent du N2 ?

Oui, il y a une réelle différence. A mon sens, le N1 va beaucoup plus vite et est bien plus costaud. C'est surtout des anciens joueurs qui viennent un peu terminer leur carrière, ils ont cette intelligence de jeu qui se ressent. Je dirais qu'il y a un bon fossé entre les deux niveaux. Je fais un début de championnat correct en N1 mais comme je n'ai jamais cessé de le répéter, je le dois à mes coéquipiers qui ont toujours été là pour moi. Je viens d'en bas donc j'ai écouté les conseils, les bonnes paroles pour progresser. Je leur dois ça.

Après une entame délicate, Laval s'est repositionné embuscade pour le podium (6e). Qui est l'objectif en fin d'exercice ?

On a connu un début de saison compliqué du fait que l'effectif a accueilli 18 nouveaux joueurs. Nos deux premières défaites n'étaient pas forcément méritées à mon sens mais c'est le foot, il fallait les accepter. On s'est dit les choses, on a su relever la tête en donnant le maximum chaque jour. Ca nous a réussi même si on vient de s'incliner contre une belle équipe de Concarneau qui nous a fait beaucoup de mal. Mais ce n'est pas grave, on va tout faire pour repartir de plus belle.

On a le sentiment qu'elle représente tout de même un petit coup d'arrêt. En cas de victoire, vous auriez pu basculer du bon côté à trois points du podium...

C'est décevant pour nous en tant que compétiteurs. On a laissé des points à un concurrent mais il reste encore une deuxième partie de saison à jouer et beaucoup de points à prendre. On n'est pas morts non plus même si cela reste une défaite embêtante. Dans tous les cas, on ne baissera pas les bras.

Pour le coup oui, je sais que je dois progresser sur cet aspect-là. On me l'a déjà dit et le coach me l'a déjà dit aussi.

Bryan Goncalves, à propos de la gestion des émotions

De quelle manière abordes-tu la Coupe de France et ce 8e tour face au Mans ?

De la meilleure des manières même si on a eu une semaine un peu aménagée du fait qu'on ait joué lundi soir. La Coupe de France, c'est des matches que tout le monde a envie de jouer. C'est une compétition qui me fait rêver et je n'ai pas eu la chance de la jouer la saison dernière. Jouer un derby face au Mans, c'est exceptionnel.

Vous les aviez battus en championnat (2-1). De là à avoir un petit ascendant psychologique ?

Je ne sais pas mais je me rappelle d'une belle partie qui s'est jouée sur des détails car il y avait deux bonnes équipes sur le terrain. Il faudra prendre le match par le bon bout et sortir la meilleure performance possible pour se qualifier.

Comment as-tu vécu ton exclusion au 6e tour et les deux matches de suspension qui vont avec ?

C'est le foot. Pendant ma suspension, j'étais derrière les copains quand ils sont partis en déplacement à Luçon pour la Coupe, pareil contre Saint-Brieuc. Malgré la déception de ne pas jouer, c'est un kiff total de pouvoir regarder les coéquipiers et j'étais très heureux de les voir gagner. Que je sois là ou pas, le plus important c'est l'équipe.

Était-ce une petit fait isolé ou penses-tu devoir améliorer ta gestion des émotions ?

Pour le coup oui, je sais que je dois progresser sur cet aspect-là. On me l'a déjà dit et le coach me l'a déjà dit aussi. Maintenant, sur l'action où je me fais exclure, je ne pense pas avoir grand-chose à me reprocher. J'ai essayé de gérer au mieux mais l'arbitre a décidé de m'expulser. Le principal, c'est que ça n'a pas mis l'équipe en danger et qu'elle n'a pas été pénalisée au niveau des résultats sur les matches suivants. Ce n'est pas quelque chose de dramatique.

Recueillis par Thomas Gucciardi

Restez informé !

Inscrivez-vous à notre newsletter :