10 janvier | 20h30
Cédric Ryssen : « Notre projet social et sportif attire les investisseurs »
Dans sa quête de poursuivre son développement, le Touquet ACFCO (N3) est en contact avec plusieurs investisseurs dont un banquier anglais. Cédric Ryssen, coprésident du club touquettois, présente les contours de cette nouvelle positive.
Comment réagissez-vous aux probables arrivées d’investisseurs au sein de votre club ?
Je suis déjà un peu surpris que ce soit sorti dans la presse. C’est vrai, c’est du concret. Maintenant, le projet « Seconde Chance » que l’on a mis en place au club depuis presque deux années qui a pour but de faciliter les recrutements de jeunes joueurs nous a permis de nous faire un petit réseau d’investisseurs potentiels. On se dit que c’est peut-être le moment de mettre en place quelque chose. Nous sommes des Ovnis en N3. Nous possédons le plus petit budget (moins de 300000€) et mine de rien nous réussissons à nous y maintenir et nous avons des projets sociaux mais aussi sportifs qui à priori semblent être intéressants. L’objectif de ce club c’est de ne pas être en Ligue 2 avec 20000 personnes pour une ville qui compte environ 4200 habitants. En revanche, nous avons un cadre et des infrastructures qui contribuent à la bonne préparation de jeunes joueurs. Nous commençons en avoir des répercussions. Cela attire certains investisseurs présents dans le foot notamment en Europe. Cela n’arrive que maintenant à cause de précédentes périodes perturbées par la pandémie. Le Touquet, c’est une ville qui attire des investisseurs anglais ou américains
Qu’attendez-vous de ce futur investisseur ?
Il nous permettrait donc de passer un cap dans le projet engagé par le club du Touquet d’élite sportive mais aussi d’insertions professionnelles. Nous avons pour cela développé des liens à l’étranger à travers les venues de joueurs internationaux. Cela entraîne de l’écho auprès des financeurs. Le monde de notre sport évolue énormément au même titre que son économie. L’ajout d’un investisseur pourrait donc nous permettre d’aller plus loin. Nous sommes ambitieux. Pour cela, il nous faut des moyens. Ce n’est pas avec un petit budget que l’on peut faire des miracles. Nous en sommes au stade des échanges. Pour le moment, nous attendons de voir comment la situation « Covid » va avancer car comme d’habitude, les instances ne décident de rien. D’après les autres clubs avec lesquelles je discute, c’est l’hécatombe. Je ne sais pas encore si les championnats vont pouvoir reprendre ou non normalement. C’est donc le sportif qui prédomine.
Est-ce que la notoriété de Ludovic Obraniak y joue aussi un rôle important ?
Bien entendu ! Depuis son arrivée, depuis le début de la saison, il est la tête de proue du projet sportif. On échange tous les jours avec lui sur les bonnes stratégies à avoir. Avec lui, nous sommes complètement en phase avec notre projet « Seconde chance ». Nous partons du constat que le vivier français en matière de formation est énorme mais aussi apprécié au niveau étranger. Si nous donnons les moyens à nos joueurs de bien s’entrainer quotidiennement, nous leur facilitons leurs chances de faire du football de leur vie. Socialement, nous avons les moyens humains grâce à staff élargi. Il nous permet à nos jeunes d’avoir des entrainements quotidiens. Ils bénéficient aussi d’un suivi de leurs vies extra-footballistiques. Avec eux, nous explorons des pistes d’études et d’emplois. Nous sommes plutôt des tremplins.
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