Que pensez-vous du Rodez Aveyron Football Féminin ?

Nous avons obtenu beaucoup d’informations concernant cette équipe pour bien préparer le match. C’est athlétiquement très costaud ! La plupart des Ruthénoises ont connu la D1. Leur jeu est rapide. Elles sont adroites devant le but. C’est une formation qui se connait bien et depuis longtemps. Elle a vraiment des principes de jeu qui font mal. Si elles sont premières, ce n’est pas pour rien ! Elles viennent de réussir un gros match en D2 contre Albi (4-1). Nous allons essayer de contrecarrer un peu leur plan mais nous savons que la tâche s’annonce très difficile. Pour la première fois de l’année, nous sommes très loin d’être favorites. Pourtant, c’est assez ouvert pour que l’on puisse mettre notre jeu en place. Cela nous permettrait de nous hisser en quart de finale.

Quelles sont les forces calaisiennes ?

Il faut qu’elles aient foi en elles. Nous avons confiance en elles et dans leur potentiel. Je sais que le groupe peut se transcender sur un match de coupe.

Calais vise la montée en D2, la saison prochaine. Ce match de coupe peut-il servir de test ?

Tout se jouera sur un match. Même si c’est une grosse écurie de D2, on va tout faire pour se qualifier. Maintenant, sur une éventuelle montée, on passe vraiment dans une autre dimension. Forcément, notre groupe serait largement élargi. Faire un bon résultat face à une telle équipe serait mentalement bénéfique. Les filles doutent parfois de leurs qualités et de leurs capacités. Si elles arrivent à tenir tête à Rodez, cela signifierait que psychologiquement elles ont franchi un cap, ce qui nous servira pour notre championnat et par la suite pour les barrages d’accession.

Que peut-on dire sur vos forces en présence, à quelques heures du match ?

Je touche du bois, notamment par rapport à la Covid-19 mais en attendant l’effectif est au complet. Tout est prêt. Nous avons remis au top les filles après leur match en R1 de samedi dernier remporté 5-0 à Mérignies. Il s’agissait d’une reprise et donc pas facile pour les organismes. Nous avons aussi bénéficié d’une partie reportée précédemment contre Douai car les Nordistes comptaient pas mal d’absences à cause du coronavirus. Les filles avaient pu se reposer avec juste une parenthèse amicale contre les garçons du club pour garder du jus.

Quelles sont vos attentes en ce qui concerne l’engouement populaire autour de ce match ?

Cela va être intéressant. Je suis curieux de savoir comment les gens vont suivre les filles. L’effet Coupe de France fait que les joueuses ont été beaucoup sollicitées. On nous en parle énormément. De jauger la foule des supporters ce dimanche, c’est aussi une façon pour nous d’entrevoir ce qu’il peut se passer l’année prochaine si nous arrivons à accéder à l’étage supérieur.

Quel bilan faites-vous de vos 5 premières années passées à la tête de votre 1^re équipe féminine ?

Au départ, j’avais accepté ce poste car cela me permettait d’étoffer mon CV. C’était donc une première. Je m’étais entourée de personnes de confiance et qui m’avaient aidé dans cette approche. Je m’appuie notamment sur Amélie Bouin, mon adjointe. Notre binôme homme-femme fonctionne bien. On est vraiment complémentaire. J’ai appris beaucoup de choses en matière de management d’une équipe féminine. C’est différent des garçons. Humainement, les féminines sont très appliquées. Il n’y a pas de demi-mesure. Elles sont toujours à la recherche de la franchise. Il faut que les directives soient claires. Ensuite, c’est beaucoup plus facile.

8^e de finale de la coupe de France féminine :

Grand Calais Pascal FC (R1) / Rodez Aveyron Football (D2) ce dimanche 30 janvier au stade de l’Epopée de Calais.

Pour cette rencontre, le club calaisien a invité ses licenciés. Ils doivent se rapprocher de leurs éducateurs pour obtenir les billets.