Que représente cet affrontement contre le RC Lens en coupe de France ?

C’est une récompense d’un point de vue général. Pour l’OM Cambrai Amérique, pour les filles, pour les dirigeants mais aussi pour nos supporters. Nous leur offrons un cadeau de Noël. C’est vraiment magique de recevoir un club comme le RC Lens. C’est un club mythique dans la région. On ne pouvait pas rêver mieux ! Cela reste un match de foot mais cela sera en priorité une fête.

Cette affiche génère beaucoup d’intérêts auprès du public. Que pouvez-vous en dire ?

La rencontre va se jouer sur notre terrain, dans notre quartier, autrement dit au sein de la Cité Amérique. Nous n’avons pas voulu changer nos habitudes. Nous attendons entre 400 et 500 personnes. Nous n’irons pas au-delà de cette jauge pour des raisons de sécurité. En temps normal, en championnat, que ce soit pour les garçons comme pour les filles, nous atteignons jusqu’à 200 personnes, notamment lors de derbys, y compris chez les jeunes. Le club reste attractif au fil des années et nous en profitons. Nous sommes aussi la seule formation du Cambrésis à posséder une équipe féminine à onze. Nous avons un public féminin. En recevant en plus les Lensoises, nous aurons aussi beaucoup de spectateurs qui viendront pour voir les artésiennes.

Comment avez-vous préparé ce grand match ?

Nous avons ajouté une séance d’entrainement supplémentaire pour une mise en place tactique. Sans cela, nous n’avons rien changé.

Que savez-vous sur l’équipe lensoise ?

Nous savons que c’est une très belle équipe. Défensivement, elles prennent très peu de buts. C’est un gros collectif qui travaille bien ensemble. Physiquement, dans les impacts, c’est très fort. Nous savons que nous allons être confrontés à un adversaire de taille car c’est une équipe de D2. On relativise néanmoins. Le message que je véhicule auprès de mes joueuses, c’est que l’on n’a rien à perdre.

Qu’est-ce qui caractérise votre effectif ?

Les séniors ont été formées dans différents clubs. Certaines volontairement sont venues s’entrainer ou encore réaliser des essais. Cela leur a plu et elles sont restées. Nous avons un dirigeant qui se nomme Ruddy Boez. Il a mis en place l’école de football, il y a quelques années. C’est vraiment lui qui a travaillé sur le développement en s’appuyant sur la base. D'ici peu de temps, nous aurons donc au sein de l’équipe première des joueuses issues de notre centre de formation.

Est-ce que c’est facile pour vous de gérer en même temps vos fonctions de coach et de président ?

Il y a aussi mon travail. Parfois, c’est à la minute près. Je fais le nécessaire pour être partout. J’ai la chance d’avoir des dirigeants en or. C’est une force pour le club. Je délègue beaucoup car j’ai la chance d’être entouré par des gens formidables. Cela me laisse du temps. Au niveau de mon « boulot », les gens comprennent que là c’est une grosse semaine. Ce sera peut-être unique dans l’histoire du club. Il faut vraiment en profiter.

En championnat, quel est le bilan depuis le début de saison ?

Nous avons commencé par des matches amicaux compliqués avant le début du championnat. Nous avons malgré tout fini par une victoire. Depuis, l’équipe est invaincue. Nous avons remporté nos six premières rencontres. Nous devançons de trois longueurs, la réserve lensoise. Avec la coupe de France confondue, nous restons sur treize parties sans défaite. Notre collectif et une belle cohésion d’équipe expliquent ce bilan positif.

Au-delà de votre équipe première, combien de filles évoluent au sein de l’OMCA ?

Nous avons des catégories allant du Babyfoot à deux équipes séniores en passant par les U11, U13, U18. Au total, nous avons 110 licenciées.

2^e tour fédéral de la coupe de France féminine :

OM Cambrai Amérique/ RC Lens ce dimanche 12 décembre à 14h30 au stade Amérique.

Autres rencontres entre formations des Hauts-de-France également ce dimanche à 14h30 :

LOSC (D2) – As Beauvais Oise (R1) au complexe sportif de Luchin à Camphin-en-Pévèle

FC Bousbecque Féminine (R1) – Grand Calais Pascal (R1) au complexe sportif Léon Dalle à Bousbecque