Christopher, en préambule, peux-tu nous rappeler ton parcours jusqu'ici ?

J'ai d'abord été formé au Stade Mayennais FC, où j’ai fais toutes mes gammes en passant par les U14 et U16 Nationaux. J'ai ensuite pris le chemin du Stade Lavallois pendant une saison entre 2008-2009 avant de porter les couleurs de l'US Changé (2009-2011), deux expériences qui m’ont permis de m'ouvrir les portes du monde du football professionnel au Dijon FCO de 2011 à 2014 ; en passant par des prêts au Poiré-sur-vie et du côté d'Epinal en National.

Une carrière qui tu relances donc dans l'Est de la France !

En effet, puisque par la suite, je vais successivement passer par Grenoble en CFA (2014-2015), Jura Sud au même échelon entre 2015 et 2017 et le FC Villefranche en CFA puis en National de 2017-2019. Revenu m'installer dans la région, j'ai vécu les deux dernières saisons, interrompues par la pandémie de Covid-19, à l'AS Châtaigneraie (2019-2020) puis lors d'un bref retour au Stade Mayennais FC, en R1, lors de l'exercice 2020-2021.

Avec l'expérience engrangée, te considères-tu comme un cadre de l'effectif R1 aux Herbiers ?

Me considérer comme cadre je ne sais pas, j’essaie d’apporter mon expérience, faire passer des messages que j’aurai souhaité recevoir quand j’étais plus jeune, être aussi une sorte de relais entre nous et le coach, le tout dans une super ambiance. J’apprécie beaucoup ce rôle d’autant plus quand les gars sont à l’écoute et dans une logique de progression.

Pourquoi avoir fait le choix de rejoindre le VHF ?

Avec Fanny, ma compagne, nous sommes installés depuis juillet 2019 aux Herbiers et nous avons eu notre fils le 25 août 2021. Il m’était donc compliqué de continuer à jouer au Stade Mayennais dans notre organisation. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois avec Nicolas Lematayer, le coach et le président Mr Tilly. J’ai voulu prendre mon temps pour savoir si le projet global me correspondait. Tout était réuni et j’ai apprécié l’intérêt du club, le projet de jeu, et le challenge d’être un cadre au sein de cette réserve.

Sportivement, la dynamique y est très positive, non ?

Effectivement, la dynamique est bonne et il faudra continuer à progresser et confirmer. Les décisions sont tombées et les compétitions sont encore ralenties mais le coach met tout en œuvre pour que l’on ressente le moins possible ce coup d’arrêt et que l’on soit prêt lorsque l’on sera autorisé à reprendre. Les joueurs en ont conscience aussi et on va faire ce qu’il faut pour garder le rythme.

Comment caractériserais-tu ce championnat de R1 ?

Pour moi, plus les années passent et plus les championnats régionaux sont relevés. Il y’a de très bonnes équipes qui mettent en place des projets de jeu en plus de l’exigence physique qu’on attribue à cette division. Il y’a encore un écart avec le championnat de N3 qui lui aussi voit son niveau augmenter mais certaines équipes s’en rapprochent.

Ta passion reste-elle intacte malgré le contexte sanitaire depuis deux ans ?

Elle ne change pas malgré la crise sanitaire. Ma frustration, lorsque le football a été à l’arrêt, a été immense mais on fait avec et je me suis entretenu différemment. J'ai aussi relativisé par rapport à ce qu'il se passe dans le monde.

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