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22 février | 0h00

Confinement partiel : les clubs azuréens dans la tourmente

Après l'annonce d'un confinement partiel sur l'ensemble du département lors des deux prochains week-ends, les dirigeants des clubs azuréens réagissent.

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Après l'annonce d'un confinement partiel sur l'ensemble du département lors des deux prochains week-ends, les dirigeants des clubs azuréens réagissent à cette nouvelle.

Même si les mairies n’ont toujours rien annoncé concernant les infrastructures sportives, le sort devrait être clair. Plus d’activité sportive le samedi. Une des solutions trouvées en période de couvre-feu tombe donc à l’eau pour les clubs. Du côté du CASE Nice, Eddy Lai, président et coach des Seniors semble découragé. « On n’a aucune solution ! La Mairie de Nice devrait fermer les stades. Donc, on va se retrouver dans une situation ingérable. J’attends plus d’informations mais je suis très pessimiste. Comment faire les entraînements avant 18h ? Il faudrait être disponible et commencer à 16h. Donc impossible. »

Pour son équipe, comme pour beaucoup d’autres, le week-end était l’ouverture parfaite pour contrer le couvre-feu et faire s’entraîner l’ensemble des licenciés. Cette nouvelle mesure risque donc impacter les plannings de certaines catégories comme l’explique Taoufick Fatfouta, président de Drap Football. « Avec cette nouvelle décision nos U13, U15, U17 et nos féminines ne pourront plus s’entraîner. Nous avions réussi à les mobiliser le samedi pour nos jeunes et le dimanche matin pour nos filles, mais à partir de maintenant c’est terminé. »

Du côté de l’AS Cannes, la situation est encore plus complexe. Selon Laurent Piombo, directeur technique de U6 à U20, les entraînements se déroulaient le mercredi et le week-end. Mais d’ici vendredi, ça ne devrait plus être possible. « Nous ne pouvions fonctionner que le mercredi et le week-end. On attend les consignes de la Mairie afin de nous adapter en conséquence, mais nous risquons de pouvoir pratiquer uniquement le mercredi… »

S’adapter

Si certains voient ce confinement comme un coup de frein, d’autres s’y sont déjà préparés. Mais ils devront encore compter sur l’effort des familles. « Nous serons dans l’obligation d’annuler les séances du week-end et mettre en place une organisation différente le mercredi pour accueillir le plus de licenciés possible. Nous avons anticipé cette éventualité, il faudra le soutien des parents afin qu’ils acceptent de modifier, une fois de plus, leurs habitudes », a déclaré Gilles Massa, co-président de l’AS Fontonne Antibes.

À l’Étoile de Menton, la santé prime avant tout pour Manu Bicchieri, coach de l’équipe Seniors.« Il est vrai qu’on ne pourra plus s’entraîner même le week-end. La situation est difficile à gérer mais le plus important c’est la santé. » D’autant plus que les entraînements ne sont pas récompensés par des matchs de championnat explique-t-il. « Franchement, je préfère reprendre le football correctement sans s’arrêter tous les 3 mois. Faire un championnat jusqu’au bout, ça me manque… » Cette nouvelle mesure risque aussi de faire ressortir certaines questions selon Taoufick Fatfouta. « Je pense qu’on va avoir un réel souci de demande de remboursement d’une partie des licences c’est certain, ça va nous tomber dessus. »

Sans plus d’informations des municipalités, les clubs restent encore dans une situation assez floue. Ils attendent donc avec impatience les décisions des instances gouvernementales concernant les installations sportives.

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