21 juillet | 15h10
D. Cochet : « Notre principe : refuser personne »
Sûrement l’un des clubs le plus attractif d’Ille-et-Vilaine, le CO Pacé poursuit son développement. Le co-président, Damien Coché, revient pour Actufoot sur les clés de cette réussite.
Cette année encore, le CO Pacé est le troisième club en Ille-et-Vilaine. Comment l’expliquez-vous ?
Un chiffre comme celui-ci implique un fonctionnement en interne important. On fait appel à énormément de bénévoles afin de pouvoir orchestrer tous les matches les week-ends. On compte deux éducateurs et demi à temps plein, ainsi que deux contrats civiques chaque année pour permettre de répondre à la demande de nos adhérents. Un investissement qui se concrétise par l’obtention du label OR de la FFF qu’on a renouvelé cette année. C’est aussi une marque de reconnaissance par rapport à notre travail.
La stabilité est un de vos points forts. Quels sont les principes que vous tentez d’inculquer ?
Notre principe, c’est de ne refuser personne. Dans la mesure du raisonnable car on est limité par nos infrastructures. On a un seul terrain synthétique, un terrain en herbe non éclairé… C’est rare par rapport aux clubs alentours. Même si on a dû se réorganiser, on est quand même limité par les infrastructures proposées par la municipalité.
Comment comptez-vous définir les axes de votre politique de formation suite à cette crise ?
Nous n’avons pas cessé nos activités, à part pendant la première phase du Covid-19. Cette année, les adhérents ont eu la possibilité d’avoir un entraînement par semaine, vu qu’on est considéré comme un sport extérieur. C'était la possibilité de maintenir l’offre de pratique tout au long de la période.
"L’ADN du CO Pacé, c’est d’être un club joueur. On est joueur avant d’être gagneur"
Damien Cochet, co-président du CO Pacé
Avez-vous utilisé vos réseaux sociaux et mis en place des visioconférences pour mettre en place certaines actions ?
Essentiellement pour définir l’organisation du bureau. Pour ce qui est des éducateurs, nous avons pu échanger en face-à-face avec eux le samedi après-midi, avant ou après les séances. Les visios ont notamment servi pour les renouvellements de labels ou réunions préparatoires. Et comme tout le monde, il a fallu s’adapter.
Quelle place ont les éducateurs au sein du projet ?
On consacre un budget à l’année qui oscille entre 3 000 et 5 000 euros pour la formation de nos éducateurs et dirigeants. S'ils souhaitent se former sur des formations administratives (BMF, CFF), on les envoie dès l’âge de 16 ans. On prend en charge également les renouvellements de diplômes pour ceux qui sont salariés. Cette année, deux éducateurs pourraient partir en formation mais cette passerelle est valable également pour les bénévoles ou autres qui veulent étoffer leurs compétences.
Vous avez également une section féminine bien développée...
Chez nous, on parle des féminines de l’école de foot jusque chez les seniors depuis pas mal d’années. Sur la partie jeu, l’ADN du CO Pacé, c’est d’être un club joueur. On est joueur avant d’être gagneur. Notre intérêt c’est de poser des problèmes à l’adversaire avec le ballon dans les pieds plutôt que de laisser le ballon à l’adversaire. On cherche des bases techniques de manière individuelle aux joueurs. On veut qu’ils évoluent en prenant du plaisir tout en développant le jeu le plus attractif possible. C’est une volonté que l’on inscrit dans toutes les catégories.
Qu’en est-il de l’arbitrage ?
C’est une partie très importante. Il faut répondre au statut pour ne pas être sanctionné. Comme on le dit souvent, notre meilleur réservoir, c’est notre formation, que ce soit pour les joueurs ou pour les arbitres. On reste tout de même constamment en recherche. Pour ceux qui souhaitent adhérer au projet, on essaye de les équiper au mieux.
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