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15 janvier | 22h52

Damien Ott : "Ce sont les sourires qui amènent les résultats"

Le coach des Dragons s'est arrêté en conférence de presse après la victoire des siens face au FC Lorient. (Crédit Photo : Ridha Pix)

AS CANNES AS CANNES N2 Damien Ott

Après l'énorme exploit des Dragons face aux Merlus, Damien Ott s'est présenté face aux médias. Retrouvez les mots du coach ci-dessous.

"On fait du football pour des moments comme ça et les partager avec ce public. On a pris beaucoup de plaisir à voir nos joueurs jouer et cette ambiance au stade. je suis la depuis 4 mois et je viens de prendre une bonne dose d'adrénaline car c'était un vrai bon match, avec un vrai bon public.

C'est une sacrée Coupe de France, tout s'inscrit dans une continuité. En championnat, on va mieux, il faut le dire, mais surtout les joueurs sont généreux et audacieux. J'avoue qu'on avait des craintes d'affronter Lorient, le leader de Ligue 2, mais on n'a pas changé nos principes et ça passe. On a repoussé, encore une fois, les limites de ce qu'on peut faire. On verra par la suite ce que ça donnera, on pensera directement au championnat demain matin. En tout cas, on a pris beaucoup de plaisir ce soir.

On est rentré dans le match en ne changeant rien de ce qu'on fait en National 2. On s'est dit, on va s'étalonner contre une Ligue 2. En ne changeant rien, si on prend une raclée, on verra les axes de progressions. Mais, si on gagne en continuant de jouer ainsi et en voyant ce qui nous réussit, continuons de faire ce football de un contre un, ce football de jeu rapide vers l'avant, où on est capable de maîtriser la balle...

J'ai trouvé Lorient, wow... ça va vite, les joueurs qu'ils ont... Je disais à mon staff que c'était une vraie équipe. Sans faire le faux humble, je les ai trouvé bon. On a déjà vu la différence avec Grenoble et eux, j'espère que par la suite on tirera une équipe encore plus forte, une équipe qui pourra nous faire la leçon. On est avide de leçon, de progresser. On ne gagnera pas cette Coupe de France, on est là pour travailler et donner du plaisir au public.

Il faut apprendre des échecs et s'il faut tomber lourdement contre une L1, il n'y a pas de problèmes. On veut jouer avec nos convictions et les joueurs y adhèrent. Les joueurs font un beau métier, le plus beau du monde, alors qu'ils jouent. Damien Ott, ça fait trente ans qu'il est sur les terrains et il essaye de rester humble dans les victoires et de ne pas s'effondrer dans les défaites. Alors, ce soir je reste sobre. Encore une fois, les joueurs de Lorient, même s'ils ont perdu, ça va vite et c'est beau.

Ce sont les sourires qui amènent les résultats, il faut créer une atmosphère. Les joueurs ont senti qu'ils avaient besoin de rigoler, de prendre du plaisir, je ne fais rien de plus.

J'ai accepté ce défi parce que c'est l'AS Cannes, un réel défi, un club historique, qui a une identité, des valeurs et des ambitions. C'est aussi simple que ça et je ne me voyais pas dans un autre club de N2. D'ailleurs, j'ai ai refusé et j'espérais secrètement de pouvoir rebondir en N1 mais quand l'AS Cannes m'a appelé, je n'ai pas hésité parce que ça représente quelque chose. Il y a un sentiment d'appartenance et une réelle motivation. Ce défi là me motivait et quand je vois ce public et je sais qu'ils attendent autre chose mais on ne va pas se projeter sur l'avenir.

On pourrait se projeter sur un gros match de Coupe de France, qui n'est pas dutout notre objectif et avoir la tête dans les nuages mais ça n'est pas nos valeurs. J'aimerais bien continuer avec un tirage sérieux, bien compact, de façon à bien switcher sur le championnat. Demain, on va à la plage, on va se baigner, vendredi rien et samedi, départ à Rumilly, voilà le programme.

Ça n'a rien à voir (avec Avranches), là-bas, c'était dans le combat, dans la bataille. Ici, c'est grâce au jeu, à l'audace, je vis les matches différemment. Notre première mi-temps m'a fait plaisir, je me disais qu'on était capable de faire ce genre de performance.

C'est la progression qui fait relever des défis. Pour l'instant, on progresse. dans le football, il y a des hauts et des bas, pour le moment, c'est facile de vous parler. On verra après Rumilly et la suite..."

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