Coubertin, ça tombe à l'eau. Terrain de repli souhaité par l'ES Cannet-Rocheville pour accueillir l'OM dans moins de trois semaines, l'enceinte habituelle de l'AS Cannes ne recevra qu'un seul 32e de finale de Coupe de France, samedi 18 décembre, date de AS Cannes-Dijon. Alors que le club présidé par Anny Courtade et la Mairie de Cannes avaient généreusement accepté de prêter leur jardin au voisin et que la FFF ne voyait pas d'inconvénient à ce que deux rencontres s'enchaînent en moins de 24h sur l'herbe cannoise, le Préfet a mis son veto ce vendredi après-midi. Pour des questions de sécurité, paraît-il. "Je trouve inadmissible qu'on ne puisse pas accueillir. La fête est gâchée", a réagi dans nos colonnes Manu Stella, le président de l'ESCR. Où est la magie de la Coupe de France ? On se retrouve dans une situation complexe et on ne sait toujours pas où l'on jouera. On est complètement dépités."

Le Vélodrome redevient une solution crédible, bien que pas celle envisagée au départ

Suite au refus de la Préfecture des Alpes-Maritimes, le club azuréen a demandé à cette dernière de l'aide pour trouver une solution. Car le temps presse. Quoi qu'il advienne, les hommes de Farid Tabet n'iront pas jouer dans un stade municipal dans les Bouches-du-Rhône, tel que ça a pu être évoqué (Parsemain, Francis-Turcan). Si ils se rendent dans le "13", ce sera uniquement pour aller fouler la pelouse du Vélodrome qui n'était pas le premier choix mais dont l'opportunité possède tout de même, il faut le reconnaître, un certain charme pour des joueurs amateurs. Dans l'attente de trouver une issue, Manu Stella a d'ores et déjà annoncé l'organisation d'une conférence de presse en mairie lundi pour faire le point sur ces tractations qui ont trop duré. Et qui l'ont fâché. Espérons que son incompréhension et la colère qu'il ressent ce soir puissent redescendre d'ici là...