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22 février | 10h59

Dimitri Payet au soutien du supporter de l'OM agressé par des ultras lyonnais

Selon nos informations, Dimitri Payet, touché par l'agression dont a été victime, dimanche, un jeune homme qui portait un maillot de l'OM, par des supporters lyonnais à Canet-en-Roussillon, a prévu de lui parler au téléphone ce mardi.

Dimitri Payet INCIDENTS

Lynché par une quinzaine de supporters lyonnais après le 8e de Gambardella entre Canet-en-Roussillon et l'OL dimanche parce qu'il portait un maillot de l'OM, Alexandre (17 ans) est sorti des urgences lundi soir avec un traumatisme aux cervicales et de nombreuses contusions. Le jeune homme a depuis reçu de nombreuses marques de soutien de la part des fans du club phocéen et cet élan de solidarité ne va pas s'arrêter aux réseaux sociaux. Selon nos informations, l'OM, qui a eu vent de l'affaire, compte prendre contact avec le supporter originaire de Perpignan pour lui témoigner de son soutien. Très sensible au sujet des violences dans les stades, Dimitri Payet a également prévu de lui téléphoner dans la journée. Victime à deux reprises cette saison de jets de bouteilles dont le dernier en date à Lyon début décembre, le meneur de jeu olympien sait ce que cela fait d'être agressé pour le maillot qu'il porte. Il devrait donc trouver les mots justes pour réconforter Alexandre, toujours très choqué par l'agression dont il a été victime.

La famille d'Alexandre et le club de Canet RFC comptent bien emmener l'affaire en justice. Plusieurs plaintes vont être déposées à l'encontre des supporters lyonnais coupables de ces actes détestables. Selon certains échos remontés par les dirigeants locaux, certains d'entre eux seraient des interdits de stade en Ligue 1. L'OL, pas informé du déplacement en bus d'une cinquantaine de supporters pour soutenir les U19 en Gambardella a annoncé hier son intention d'ouvrir une enquête pour faire la lumière sur ces incidents qui l'impliquent indirectement. Ce mardi, le club rhodanien a publié un nouveau message dans lequel il assure être prêt à prendre les mesures nécessaires. "Le temps est à l’apaisement et aux pensées pour le jeune. Nous échangeons avec sa famille et le club. Nous prendrons les mesures nécessaires à notre niveau. Les individus n’étaient pas dans un déplacement du club. Travaillons avec la justice, sans esprit partisan, sans surenchère."

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