30 septembre | 11h05
E. Tinor : « C’est difficile de s’insérer entre le foot et moi »
Âgé de 22 ans, Enzo Tinor a un rapport très étroit avec le football grâce à son père et aux matches de quartier. Pour Actufoot, l’ailier val d’Oisien s’explique sur son arrivée à Saint Ouen l’Aumône, son passage au Paris Saint Germain et son mésaventure à Clairefontaine. Entretien !
Comment le football est venu à toi ?
Le football est venu à moi assez naturellement, à commencer par mon père qui m'a inscrit au foot très tôt. Puis comme j'habitais dans un quartier, ça s’est vraiment fait naturellement avec les copains et à l'école aussi.
J’ai eu la chance de m’entraîner plusieurs fois avec la catégorie du centre de formation du PSG.
Enzo Tinor
Tu as joué au PSG en U15. C'est difficile de s'y faire une place ?
Oui, en effet j'ai joué au PSG 2 ans en U14 et U15. Ce n’était forcément pas une chose facile de se faire sa place. Mais à cette époque, je jouais pratiquement tous les jours que ça soit au foot ou en dehors, c’était et c’est toujours une passion pour moi. Et à force de jouer, j’ai progressé de plus en plus, jusqu’à devenir capitaine de la U15 DH du PSG et j’ai peut-être passé à ce moment-là, l’une de mes meilleures années de foot.
Tu aurais aimé y rester ?
J’aurais aimé y resté en effet mais bon après, à ce moment-là j’avais des objectifs qui étaient de pouvoir intégrer un sport-études. En ayant loupé le coche avec le dernier tour de Clairefontaine deux ans auparavant où on me disais déjà que j’allais y être, je n’allais pas resté à ne rien faire en attendant ma chance une seconde fois. Malheureusement même si j’ai eu la chance de m’entraîner plusieurs fois avec la catégorie du centre de formation à la fin, ça ne s’est pas fait donc j’ai préféré allé voir ailleurs.
Dans ton parcours, tu as connu Poissy. Rester en région parisienne était primordial ?
Rester en région parisienne, c’était pratiquement une obligation, parce que ça fait maintenant 4 ans que je traine une blessure au genou gauche qui ne veut pas me laisser tranquille. Depuis 2018, cette blessure me freine un peu chaque année malgré une opération et du travail. Du coup, poissy était le club de ma ville où je pouvais continuer de jouer sans avoir une charge de travail trop importante pour mon genou. Mais je garde espoir qu’un jour, ça sera derrière moi. En ce moment je travaille avec un très bon kiné qui essaye de me remettre sur pied à 100%.
Je pense que c’est important de se sentir bien dans un club et de savoir qu’on a un bon encadrement.
Enzo Tinor
Derby val d’Oisien face à St Leu samedi. Sur quel détail va se jouer ce match ?
Étant donné que je suis nouveau à l’ASSOA, je n’ai pas encore connu de derby du val d’Oise. Mais on sait que le championnat R1 est un championnat qui demande du caractère, ça sera une bonne bataille. On a d’autres armes, on est une équipe qui sait jouer au ballon et on va tout faire pour essayer de ressortir de ce match avec une victoire.
Aujourd'hui à Saint Ouen l’Aumône. C'est l'endroit idéal pour continuer à progresser ?
Oui, je pense que Saint Ouen L’Aumône est un club avec une identité. On joue au ballon, on a un groupe jeune avec de la qualité, on joue dans un bon championnat avec un bon cadre. Le préparateur physique m’a aussi beaucoup aidé pour mon genou, les coachs ont confiance en moi et ils me l’ont montrés. Je pense que c’est important de se sentir bien dans un club et de savoir qu’on a un bon encadrement.
Tu te définis comme quel type de joueur ?
Je me définirais comme un joueur assez rapide, technique et avec une assez bonne vision du jeu.
D'autres passions que le foot ?
Hormis le football, je dois avouer que je n’ai pas d’autres passions. C’est difficile de s’insérer entre le foot et moi !
Propos recueillis par Farid Rouas
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