19 mai | 11h35
Eduardo Rodrigo : "Quand je suis arrivé en rééducation, je bougeais à peine le pied droit"
Gravement blessé aux cervicales lors du 7e tour de Coupe de France mi-novembre, le milieu de terrain de l'AS Beauvais-Oise (N2) travaille sans relâche au centre de rééducation de Berck-sur-Mer.
A l'AS Beauvais-Oise, personne n'a oublié la date du 14 novembre 2021. Titularisé face à Waziers, où l'ASBO jouait son 7ème tour de Coupe de France, Eduardo Rodrigo ne se relève pas après une mauvais chute consécutive à une charge dans le dos jugée rugueuse par ceux étant sur place ce jour-là. Les images de son évacuation sur la pelouse nordiste avaient marqué la France du foot. Héliporté à l'hôpital de Lille d'urgence, l'ancien joueur de Chambly avait été durement touché aux cervicales et à la moelle épinière. Paralysé sur certains membres, il s'est depuis engagé dans une longue période de rééducation. Les équipes de France 3 Hauts-de-France se sont rendues au centre de Berck-sur-Mer pour rendre compte de la progression du joueur.
Six séances quotidiennes de 45 minutes
EPORTAGE
— AS Beauvais Oise (@AS_BeauvaisOise) May 19, 2022
Une équipe de France 3 a rendu visite à notre milieu Eduardo Rodrigo au centre de rééducation de Berck, où il se bat avec détermination et courage pour retrouver ses moyens après la blessure de novembre
T’es un exemple Edu https://t.co/88Jm7zULIL
"Quand je suis arrivé en rééducation, je bougeais à peine le pied droit. Petit à petit, les sensations sont revenues, j'arrive à bouger les quatre membres avec plus ou moins de difficultés, confie-t-il au caméra, sans omettre d'évoquer "des périodes de doute, des périodes difficiles avec des douleurs et des sensations auxquelles on n'est pas habitués avec un corps sain."
Choyé par une équipe composée de kinésithérapeutes, d'ergothérapeutes, de personnels soignants et d'un professeur d'activité physique adaptée, Rodrigo, 36 ans, s'astreint à un rythme de six séances quotidiennes de 45 minutes. Le football désormais loin de ses préoccupations, l'ancien joueur n'a "qu'une envie et qu'une obsession, c'est de m'en sortir, rentrer chez moi le plus vite possible, retrouver ma femme et ma fille. C'est la première pensée que j'ai eu sur le terrain quand je suis tombé, et tous les jours j'ai ça en tête. Je me donne à fond et je me donne tous les moyens pour atteindre cet objectif".
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