Loïc Tainguy : « A Gorges, on a décidé de limiter le recrutement afin de laisser la place aux potentiels «pépites» gorgeoises. La place prise pour ce genre d’annonces me dérange quelques peu (maillots portés ou brandis par les recrues). On starifie des personnes qui n’ont encore rien donné au club. Chacun fait comme il veut, je n’ai aucune leçon à donner mais ça interroge. Il est important pour nous que les supporters et les éducateurs se reconnaissent et reconnaissent leurs joueurs et qu’il y est du lien entre eux. Si on change la moitié de l’équipe à chaque montée ou s’il y a trop d’arrivées, on casse tout. Pour quel but ? Jouer toujours plus haut ? Si on y arrive, ça se fera avec un ratio non négligeable de gorgeois sinon quel intérêt de former des petits ? Et donnons la chance à ceux qui depuis déjà quatre ans progressent ensemble. Il vont se créer leur propre histoire et souvenirs avec leurs réussites et leur échecs.

Des arrivées donc, mais en toute discrétion !

Les deux font partie de la vie. On arrive à avoir une réserve en D1 avec 90% de joueurs issus du club. Ça c’est notre réussite. Pour 300 licenciés seulement… Bravo à nos éducateurs et dirigeants jeunes. Rayon arrivées, trois joueurs qui viennent d’en dessous nous rejoignent en espérant accrocher la première. A eux de faire leurs preuves sportivement et humainement. On ne déplore également aucun départ dans le groupe, ça fait sept ans que je travaille avec la moitié du groupe, quatre avec l’autre moitié. Je sais donc sur qui je peux compter pour la saison prochaine et je n’aurai pas besoin de recréer une ambiance ou des automatismes. Ce qui nous donne pleins d’espoirs et d’envie pour notre première saison en R2… Avant de conclure, je rejoins à 100% les propos de Pascal Moyne qui avait tout résumé dans un excellent article sorti sur Actufoot il y a quelques semaines ! »

Crédit photo : Christophe Huet / Elan de Gorges Football