Qu'est-ce que tu retiens à maintenant 28 ans de ta formation à l'AJ Auxerre ?

C’est l’un des centres de formations les plus réputé de France donc c’est toujours une fierté. La discipline et l’intensité des entraînements, là-bas, m'aident encore beaucoup aujourd’hui. J’ai passé une bonne dizaine à l’AJA et je peux certifier que la formation est rude.

Quels sont les footballeurs professionnels que tu as pu côtoyer ?

J’ai joué avec Sebastien Haller, Soualiho Meïté et aussi Paul-Georges Ntep. Ces des joueurs qui avaient d’énormes qualités. J’ai fait de l’équipe de France U16 et U17 avec eux mais après ça se joue à rien. Selon moi, il n’y a pas un niveau énorme entre la National 2 et la Ligue 2. Il faut avoir un peu de chance et beaucoup de travail.

Quels sont les autres clubs qui t'ont marqué dans ta progression ?

J’ai eu un passage à Endoume avec Grégory Poirier qui est maintenant coach de Martigues (N1). C’est un entraîneur qui m’a énormément fait progresser sur l’aspect tactique et physique. Et je dois dire aussi que depuis que je suis à Grasse, je pense que j’ai atteint mon meilleur niveau avec un staff ultra professionnel. Loïc Chabas, le coach m’a fait beaucoup fait évoluer.

Après trois saisons sous les couleurs du RC Pays de Grasse, penses-tu pouvoir poursuivre l'aventure ?

Si je dois continuer à Grasse, je continuerai avec Grasse. Après la réalité de demain, je ne la connais pas. Pour être honnête, j’ai eu des appels d’autres clubs plus hauts. Après, si je dois rester dans ce club encore plusieurs années, c’est avec grand plaisir. Je me sens très bien et j’aime les gens ici. Mon but est vraiment de rester même si je ne peux pas l'assurer, mon choix n’est pas fait. Pour le moment, je préfère rester focus sur ma saison et l’objectif qui est la montée en National.

Qu'est-ce que Grasse a de plus que les autres clubs ?

C’est clairement une mentalité que j’aime beaucoup. Une vraie famille s’est créée, on est avant tout des potes même sans parler du terrain. Et je pense que c’est ce qui fait notre force. C’est très difficile d’avoir une aussi forte cohésion que cette saison à Grasse. On est vraiment armé pour accéder à l’étage supérieur que ce soit sur le plan footballistique que sur le plan de l’état d’esprit. On a vraiment un super groupe.

Êtes-vous plus forts que la saison précédente ?

Même si on a gardé une grosse ossature hormis quelques recrues qui ont apporté leur plus-value, je trouve qu’on est deux fois plus fort ! Il n'y a pas photo en terme de jeu proposé où l’année dernière on subissait vraiment face à nos adversaires et où on agissait en contre tout en étant très solide. Cette saison, c’est tout autre, on imprègne vraiment notre jeu et notre rythme à nos adversaires. On est très agressif défensivement comme offensivement. C’est vraiment une équipe très complète. Après le niveau est relevé, que ce soit Jura Sud, Lyon - La Duchère ou encore Marignane c’est aussi de très belles formations. On est armé pour monter, mais on est sûr de rien, on prend les matches après les autres tout en essayant de prendre les trois points à chaque fois.

L'élimination en 16e de finale face à Rodez (L2) est-elle regrettable au vu de la physionomie de la rencontre ?

Clairement, il y a des regrets, on ne va pas se mentir. On a joué face à une équipe de Rodez qu’on a vraiment malmené pendant 90 minutes avec 3 poteaux et pas mal d’opportunités en notre faveur. La qualification était vraiment à notre portée surtout qu’on est éliminé aux penaltys. Disputer un 8e de finale forcément cela aurait été magnifique. Après, il faut relativiser, c’est sûrement un mal pour un bien. Maintenant, on peut véritablement ce focus sur le championnat et l’objectif de montée. Il faut que tout le monde soit prêt à cela et rester déterminé. On doit le faire ! C'est certain qu'on en est capable de garder cette première place.