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22 décembre | 14h34

Equipe la plus prolifique du niveau Ligue avec 36 buts, Betton "s’éclate"

Une bonne préparation, un groupe assidu, bosseur et sérieux… Voilà les ingrédients qui permettent au CS Betton d’aborder la trêve hivernale dans la peau du leader de Régional 3 (H) et d’équipe la plus prolifique du niveau Ligue, avec 36 buts. A l’approche des vacances, Tcham Ntoya, l’entraîneur, revient sur cette première partie d’exercice.

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Après 10 journée de championnat disputées, vous pointez en tête du classement de R3(H), avec notamment 36 buts inscrits. Cela fait de vous l’équipe la plus prolifique de la région au niveau Ligue. Vous attendiez-vous à en être là avant la trêve ?

Je ne peux pas vraiment dire qu’on s’attendait à endosser ce statut après quatre mois de compétition, même si j’avais une idée d’où je voulais aller. La chance que j’ai eue, c’est que, même si je n’ai été nommé qu’en décembre dernier, le confinement m’a permis de faire le diagnostic de l’équipe, des choses qui allaient et des choses qui n’allaient pas. J’ai pu me pencher un peu plus en détail sur les profils des joueurs avec lesquels je jouais un ou deux ans auparavant. Ce qui aide, aussi, à mon avis, c’est que l’on a je trouve une bonne base défensive. Et à côté de cela, on ne refuse pas le jeu. C’est un peu bateau de dire ça, mais c’est le travail qui paye.

Ces nombreux buts marqués sont-ils le travail de quelques individualités ou d’un collectif bien huilé ?

Même si le collectif a son importance, il est vrai que l’on a des joueurs efficaces aux postes clés. Chaque joueur a son rôle, il le connaît, et certains sont là pour finir les actions. C’est notamment le cas de Kyv Fourcher, auteur de 16 ou 17 buts toutes compétitions confondues, et de notre milieu Jim Leprêtre, qui tire les penalties. Hormis certains joueurs, dont eux, qui marquent parfois des doublés ou des triplés, les feuilles de matches recensent souvent des noms différents.

Au-delà de cette efficacité dans la surface adverse, comment se passe votre début de saison ?

On a repris assez tôt, vers mi-juillet, avec trois séances par semaine plus le match le week-end. Il y a aussi eu l'effet Covid, qui implique que les joueurs n’avaient pas joué depuis un moment et qu’ils avaient très envie de fouler à nouveau les terrains. Les gars ont été assidus, sérieux, bosseurs, et ils ont bien assimilé les idées de jeux que je voulais développer. Donc tout cela fait que l’on s’est vite inscrit dans une bonne dynamique très rapidement. Et dans ces conditions, quand vous bossez bien, il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. Au contraire, généralement tout vous sourit. Mais il est vrai que, même si Betton a toujours figuré dans le haut du classement ces dernières saisons, c’est quand même une surprise de voir à quel point on réussit.

A l’heure de la trêve, vous êtes leader avec 5 points d’avance sur Quedillac, votre premier poursuivant. Quels sont vos objectifs pour la suite ?

Il faut oublier tout ce que l’on a fait lors de la première partie de saison. Désormais, c’est un nouveau championnat qui commence. A nous de surfer sur cette dynamique, en ajoutant les ingrédients qu’il faut pour réitérer le même parcours. Le mot d’ordre que j’aurai avec mes joueurs c’est "l'exigence". Il ne faut pas entrer dans une facilité et commencer à penser que tout est acquis. Donc au retour des vacances, on essayera de donner un petit coup de peps pour repartir du bon pied.

Avez-vous, selon vous, un groupe à même de respecter vos exigences au retour des vacances ?

Je dispose de joueurs très costauds mentalement. Aujourd’hui, au vu de notre parcours et de l’état d’esprit qu’ils affichent, je ne peux qu'en faire l’éloge. Le groupe est travailleur, convivial, et aucun d’entre eux ne rechigne à l’effort. Ils ont l’envie d’apprendre et aiment le jeu. Avec toute la modestie que je peux avoir, étant donné que l’on ne jeu qu’en R3, on essaye de proposer du jeu. A notre niveau, il n’est pas intéressant de bétonner. On insiste sur ce point avec mon adjoint et tout le monde adhère à ça. Le plaisir s’en ressent sur le terrain et les mecs s’éclatent. Pour nous, ce n’est que du bonheur.

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