Comment as-tu vécu cette performance signée au tour précédent face à Châteaulin, équipe de R1, évoluant deux divisions au-dessus de vous ?

Sur le coup, c’était beaucoup d’émotions. On a fait un cri de guerre à la fin, on était tous content. Je me souviens que sur le premier but, j’ai essayé d’y aller tout seul et de centrer, sauf que j’ai cadré et ça a fini au fond. Ensuite, on a continué à être agressif, à très bien jouer, et en deuxième période on a eu davantage le ballon qu’eux. Le troisième but est plus collectif : on part de derrière et on arrive à marquer. Tout au long de la partie, on a essayé de garder confiance car on savait que ça pouvait aller très vite. C’était motivant de jouer face à une R1 ; on a réalisé un exploit et aujourd’hui encore c’est comme ça qu’on le voit.

Comment se sont passés les jours qui ont suivi ce match de Coupe ?

Le week-end qui a suivi, on a fait 3-0 contre Plouzané. Cette semaine, à l’entraînement, on a beaucoup travaillé sur les combinaisons, les 2 contre 1, et les situations où l’on se trouve en supériorité face aux adversaires. On a cherché à resserrer le jeu.

Comment abordes-tu le match à venir face à Concarneau, pensionnaire de National ?

En face, il y a beaucoup d’anciens pros. Donc on se dit que si on perd c’est logique et si on gagne c’est un exploit. Je pense qu’ils auront plus le ballon que nous, mais il faut toujours y croire. Suivant la physionomie du match, on peut essayer de procéder en contre-attaque et de les déstabiliser. De toute façon on aura les supporters avec nous donc c’est un soutien supplémentaire. Et notre philosophie reste la même : un match de coupe doit se jouer comme une finale.