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5 octobre | 11h06

Euro : Les révélations de Kylian Mbappé

De la faillite collective des Bleus à son envie passagère de faire un break avec l'équipe de France, Mbappé fait le tour des sujets chauds. Morceaux choisis.

EQUIPE DE FRANCE Kylian Mbappé

Un peu plus de trois mois après l’élimination surprise de l’équipe de France au stade des huitièmes de finale de l’Euro 2020 (3-3, 4-5 aux tirs au but), Kylian Mbappé, auteur du penalty qui a précipité la chute des siens, est revenu sur cet épisode douloureux lors d’une interview donnée au journal L’Equipe. Avec d’abord un constat : « On s'est loupés complètement. » Pour rappel, la France menait 3-1 avant de couler dans les dix dernières minutes puis de s’incliner aux tirs au but. Mbappé décrypte la faillite collective : « On était quand même plus vulnérables. Avant, il fallait se lever de bonne heure pour nous marquer un but. Maintenant, on en prend, des buts... Les Suisses, à l'Euro, nous ont attaqués tout de suite. Est-ce qu'il y a deux ans, ils nous auraient attaqués comme ça ? »

« Tirer les bonnes conclusions »

Après cet échec monumental, un homme est visé par le public et la presse : Kylian Mbappé. L’intéressé pense alors à faire un break avec les Bleus. De solution en 2018, il est devenu le problème de l’équipe de France « Le message que j'ai reçu, c'est que mon ego nous faisait perdre, que je voulais prendre trop de place, et que sans moi, donc, on aurait peut-être gagné », lâche-t-il encore. Mbappé rencontre alors le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, pour en discuter… Mais ce dernier décide de rendre cette entrevue publique.

Mbappé s’étonne : « C'était quelque chose de confidentiel, et quand c'est sorti, non, je n'ai pas compris. Je ne lui en tiens pas rigueur, je pense qu'il avait ses raisons, mais je ne me suis pas plaint pour un penalty, ce n'est pas vrai. Ce dont je me suis plaint auprès de lui, c'est d'avoir été insulté et traité de "singe" pour un penalty. Ce n'est pas la même chose. Je ne me plaindrai jamais pour un penalty : le penalty, c'est moi qui le rate. » Le mal est donc profond. Et à différents étages. Pourtant, il faudra se remobiliser pour la Coupe du monde au Qatar qui arrive très vite : « On a vu tout ce qu'il fallait faire à la Coupe du monde 2018, et quasiment tout ce qu'il ne fallait pas faire à l'Euro. À nous de tirer les bonnes conclusions, de nous remettre la tête à l'endroit et de repartir de plus belle. » Place aux actes.

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