9 mars | 18h00
Fabien Desmet : « Il faut que cela se traduise sur le terrain »
En quête de monter au plus vite en N2, l’US Tourcoing (R1) vient d’obtenir une bonne nouvelle. La municipalité va lui accorder une convention pluriannuelle d'un montant désormais de 202640 € par année sportive. Fabien Desmet, le président tourquennois, affiche plus que jamais ses ambitions.
Quel est actuellement le budget annuel du club ?
Il est de 550000€. Quant aux subventions de la Ville de Tourcoing, il y en a deux. Elles répondent à différents critères. Il y en a une attribuée par l’Office Municipal des Sports d’un montant de 80000 €. Rentrent en ligne de compte, les déplacements, le niveau de l’équipe première, les frais d’arbitrage et de formation ou encore le nombre de licenciés. Il y a aussi une convention pluriannuelle. Nous l’obtenons depuis la mise en place de l’actuelle majorité municipale. Jusque-là, elle était de 120000 €. Elle passe donc à 202640 €. Le total étant donc désormais d’un peu plus de 282000 €. Ces sommes nous seront versées jusqu’en 2026, date des prochaines élections municipales.
En quoi cette hausse de subvention est-elle importante pour l’US Tourcoing ?
Jusque-là, on ne comprenait pourquoi un club de football (le sport phare) d’une ville de 100000 habitants comme celle de Tourcoing ne disposait pas d’un budget en phase avec une telle démographie. Des communes comme Maubeuge (30000 habitants) ou Grande-Synthe ( 25000 habitants) avaient plus de subventions que nous. Au sein de la Métropole Européenne de Lille, Croix bénéficie d’un budget supérieur à l’UST. Ce n’était pas logique de nous demander d’obtenir de meilleures performances que des villes plus petites mais mieux dotées financièrement. La Ville de Tourcoing a donc pris conscience de cela. C’est important aussi car actuellement s’appuyer sur du sponsoring privé, c’est plutôt complexe.

Fabien Desmet, président de l'Union Sportive de Tourcoing.
Quelles sont vos priorités ?
La principale bénéficiaire, c’est notre équipe première masculine actuellement en R1. Nous visons pour elle, la montée en N2. C’est la priorité de la convention. Nous visons le plus haut niveau amateur que ce soit pour les garçons, pour les jeunes sans oublier les filles. Ces objectifs, nous souhaitons les atteindre surtout pour l’UST Hommes au plus tard pour 2026. Nous savons qu’il n’y a rien d’écrit ni de facile.
Le FC Saint-Amand, c’est quand même du lourd. Ce sera l’heure de vérité.
Votre actualité, c’est aussi un match de championnat important le dimanche 20 mars. L’UST (2ème) se rend à Saint-Amand (3ème). Qu’attendez-vous de cette affiche ?
Nous visons la montée dès cette saison en N3. Dans cette perspective, nous venons de rater le coche pour s’emparer de la place de leader. Face à Saint-André, lors de la 11ème journée, et face à Nœux-les-Mines, chez nous, dimanche dernier pour le compte du 13ème acte, nous n’avons pas fait mieux que match nul face des équipes mal classées. Là, le FC Saint-Amand, c’est quand même du lourd. Ce sera l’heure de vérité. Après cette rencontre, nous devrions savoir comment on se situe dans cette division.
Quel regard avez-vous sur le parcours de l’équipe depuis le début de la saison ?
Je considère que nous n’en sommes qu’à la moitié. Il va se passer encore beaucoup de choses. J’ai confiance en mon entraîneur, Carlos Da Cruz. Son palmarès parle pour lui. Il a été artisan de plusieurs accessions pour Croix, Wasquehal ou encore Feignies. J’attends beaucoup plus d’implications de la part de mes joueurs par rapport à tous nos investissements. Il faut que cela se traduise sur le terrain. Il faut passer devant l’actuel leader, Lambres-lez-Douai, une fois pour toute jusqu’à la fin du championnat.
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