Comment vivez-vous ce début de saison sans banc de touche ?

De façon décalée car c’est la première fois de ma carrière que je ne fais pas de préparation. Par la force des choses, je m’occupe un peu de moi. J’ai fait beaucoup de randonnées en Corse mais aussi dans ma région, en l’occurrence les Gorges du Verdon.

Est-ce que cette période sans activité vous permet de vous remettre en cause, d’avancer ou encore de modifier certains points ?

Ça permet d’observer avec un peu de recul ce qu’il se passe. C’est un moment finalement privilégié. J’ai toujours été un garçon optimiste. J’essaie de reprendre des forces et je me tiens prêt au cas où, sans espérer non plus qu’un collègue se fasse virer.

Selon quels critères choisirez-vous votre prochaine destination ?

J’ai envie de trouver un club car j’ai plein d’idées et j’ai encore de l’énergie. Je ne dois pas me tromper sur les hommes. Il faudra que je leur expose bien mon projet et que l’on soit en osmose. Et que je puisse m’appuyer sur un staff loyal et fidèle : c’est la clé de la réussite ! »

Quel est votre regard, avec le recul, sur votre expérience dunkerquoise ?

Ça a été un sacré bel exploit de se maintenir. Nous étions très contents car ça a été très difficile en début de saison, notamment à cause de la Covid-19 et de la DNCG. Je retiens de cette histoire de belles relations avec les joueurs. J’en ai encore parfois au téléphone. Je pars sans amertume même si j’envisageais de rester plus longtemps. Je souhaite à ce club de rester en Ligue 2.

Avez-vous des pistes pour une nouvelle aventure ?

Il y a des frémissements. Très sérieusement, j’ai très envie de retravailler. J’ai progressé l’an dernier. Encore une fois, je ne choisirai pas un projet qui ne me correspondrait pas. Je me suis parfois engagé dans des clubs en me trompant sur le côté affectif. Des passages d’un an ne me correspondent plus. Je veux pouvoir m’engager sur la durée.

Envisagez-vous une expérience à l’étranger ?

J’aimerais bien pour vivre un football différent. En ce moment, je regarde des rencontres au Japon, en Belgique ou encore en Suisse. Ce serait aussi une aventure humaine. Je vais bientôt avoir 50 ans. Un défi hors de la France me tenterait.

Comptez-vous aller voir des matchs prochainement ?

Quand je serai dans le Sud, je serai proche de plusieurs clubs professionnels. Je n’exclus pas non plus d'aller voir des formations de N2 comme Martigues ou Fréjus. En attendant, je regarde beaucoup de retransmissions à la télévision. Je suis des joueurs comme le jeune Ilan Kebbal, l’ex-Dunkerquois, aujourd’hui à Reims.