Joueur au Metalist Kharkiv en Ukraine, Fares Bahlouli a directement vécu les premières heures du conflit entre son pays hôte et la Russie. Invité du Football Show sur Bein Sport ce lundi soir, le numéro 10 est revenu sur cette tragédie pour son club et ses coéquipiers : "J’ai tout laissé en Ukraine, j’ai mon appartement, mes vêtements et quelques affaires personnelles. Il y aussi les affaires de mes enfants et de ma femme. Il y a pratiquement un an et demi de vie là-bas, j’étais bien installé. Mais bon, tout cela reste du matériel. Quand je vois que certains de mes coéquipiers ont laissé leurs familles, qui sont dans des caves et sous des métros, qui ont peur à chaque alarme, je me sens chanceux. Je suis en contact avec mes coéquipiers régulièrement. Tout homme âgé de 18 ans jusqu’à 60 ans est obligé de rester en Ukraine pour prendre les armes et aider le pays. De mon côté, j’essaye de leur apporter mon aide au maximum."

Fares Bahlouli recherche un nouveau projet

Arrivé en Ukraine pour se relancer, Fares Bahlouli est auteur d'une bonne saison avec le Metalist Kharkiv. Plus affûté et mieux dans sa tête depuis son départ de l'hexagone, l'ancien international espoir est à la recherche d'un projet cohérent : "Pendant cette année j’ai réussi à me relancer. J’ai pris un préparateur physique et je m’entraîne tous les jours. Après, je ne me précipite pas. Je veux prendre une bonne décision car c’est un moment charnière de ma carrière. Il faut trouver le bon projet pour continuer cette révolution."

A ce sujet, l'ancien Lyonnais est libre de s'engager où il le souhaite jusqu’à la fin de la saison sous la forme d'un prêt. Un mercato exceptionnel a été mis en place pour les joueurs étrangers évoluant en Ukraine.