Farès, quel bilan tirez vous de la première moitié de saison ?

Nous nous retrouvons 2èmes dans une poule de D3 où une équipe surclasse tout le monde : les Buers de Villeurbanne. Au vu de leur recrutement et de leurs ambitions, ils sont un peu les ogres cette saison. Derrière, nous essayons de nous accrocher, en espérant que cette seconde place soit synonyme de montée en fin de saison. Tout dépend des descentes de R3.

Pouvez-vous nous parler de votre groupe ? Qu'est-ce qui le caractérise ?

A titre personnel, j'ai repris l'équipe au début de la saison tronquée 2020-2021. Donc il y avait déjà une ossature au début de la saison actuelle, constitué en grande partie de montées de notre groupe U20 R2. C'est un objectif qui nous tenait à coeur depuis un moment au club : réussir à fidéliser nos U20. Nous y sommes arrivés la saison dernière, ce qui nous a donné un groupe restreint mais de qualité. Cette saison, avec le Covid, nous avons réussi à fidéliser une deuxième génération de U20 et donc d'avoir un groupe plus conséquent. Il y a aussi eu des apports de l'extérieur, je pense notamment à Kamel Bouskine, qui a joué un 8e de finale de Coupe de France face à Nancy avec les Minguettes en 2013, et un garçon qui a fait quelques apparitions avec la N3 de Lyon - La Duchère, Mathis Desbos. C'est un groupe ultra-jeune, avec une moyenne d'âge de 24 ans, constitué en grande partie de joueurs de 20-21 ans, pour la plupart issus des catégories jeunes du club et du plateau de la Croix-Rousse. Quelques joueurs font monter la moyenne comme mon capitaine qui a 37 ans, ou Kamel qui en a 33.

Quels objectifs avez vous défini pour la suite ?

Concernant le projet club sur les prochaines saisons, l'objectif est de réussir à stabiliser l'équipe-fanion en D1 avant d'aller chercher un échelon régional dans l'optique de fidéliser nos jeunes joueurs qui évoluent en R2 en U20 et en U18. Il y a beaucoup d'arrivées dans ces catégories mais derrière les jeunes cherchent un projet Séniors à un niveau supérieur. L'idée est d'atteindre le niveau R2 dans tous les catégories jeunes également. Il y a aussi la question des infrastructures. C'est là où nous sommes limités. A l'heure actuelle, nous n'avons qu'un seul terrain, le stade Coupet, où nous partageons un créneau avec le FC Croix Roussien le mercredi et avec du rugby le vendredi soir, de 20h à 22h, ça fait un petit choc entre les deux moitiés de terrain !