3 mai | 16h15
Farid Touileb : "La formation Adjan est excellente"
Le manager de l’US Raon-L’Etape, Farid Touileb, nous explique comment Adjan Business School aide son association à mener à bien un projet club à forte résonance sociale, notamment sur la question de l’emploi et de la formation professionnelle des jeunes.
Farid, comment avez-vous découvert les formations d’Adjan Business School ?
Nous avons un ami en commun avec Adrien Jannel, qui est le fondateur d’Adjan, et c’est lui qui nous a mis en relation il y a à peu près un an. Il avait la connaissance de notre projet club et savait que celui-ci était aussi accentué par notre nouveau président, Pierre Tarry, qui prenait alors ses fonctions au club.
Qu’est-ce qui vous a poussé à collaborer avec l’école ?
Il faut savoir que l’US Raon-L’Étape développe un projet social fort en étant très impliquée dans l’accompagnement des publics fragiles, comme les demandeurs d’emploi ou les personnes en situation de handicap. À l’arrivée du président, nous avons développé un projet d’insertion par le sport pour permettre à des joueurs ou d’autres personnes du club de les accompagner dans la recherche et la découverte de métiers connexes avec leur passion. Dans cette optique il y avait forcément quelque chose à développer avec Adjan. Nous sommes déjà associés sur cette problématique avec le groupe vosgien, Clairefontaine, spécialisé dans les métiers du papier, et notre partenariat avec Adjan vient compléter cette offre de formations.
Il y a eu une réelle montée en compétences des alternants et un vrai suivi pédagogique de l’école.
On est donc en plein cœur de votre projet club…
Exactement. Cela permet à des joueurs ou d’autres jeunes, dès la sorte du bac, de trouver un accompagnement avec le club dans le contexte géographique particulier qui est le nôtre. Nous sommes sur un territoire rural et il n’est pas évident pour tout le monde de rejoindre une grande ville pour y effectuer ses études. Avec cette approche nous avons la volonté d’enrichir ce territoire et de permettre aux jeunes de joindre l’utile et l’agréable, en suivant une formation de niveau bac+2 et en menant un projet avec leur sport favori. Alors nous c’est le football, mais Adjan est aussi partenaires de beaucoup de clubs dans d’autres disciplines.
Combien d’alternants avez-vous accueillis durant cette première année ?
Nous en avons accueilli quatre, qui vont d’ailleurs passer leur examen bientôt. Certains seront professionnalisés chez nous, d’autres dans des clubs alentours. Tous ont suivi la formation de « Responsable de petite et moyenne structure sportive » et seront opérationnels d’ici quelques semaines pour aider ces clubs à grandir. Nous avons récemment signé pour une deuxième année avec Adjan et nous avons déjà deux alternants qui suivront la formation l’année prochaine.
Durant cette première année comment s’est passée la collaboration avec Adjan ?
Elle s’est très bien passée. Il faut déjà souligner que la formation Adjan est excellente. Il y a eu une réelle montée en compétences des alternants et un vrai suivi pédagogique de l’école. Nous avons lié une relation forte avec Adjan par l’intermédiaire de Maeva Ouizman, la responsable pédagogique, mais aussi d’Adrien Jannel. Ils sont d’ailleurs venus nous rendre visite pendant l’année. Cette collaboration c’est vraiment du concret. Le suivi est fait en détail, on a par exemple des alertes à chaque retard ou absence d’un étudiant, les apprentis ne sont pas laissés dans la nature, c’est très encadré, ce qui est nécessaire pour mener à bien ce genre de projets.
Nous allons accueillir 15 jeunes du territoire qui voudront s’engager pour un an qui seront en formation sur Raon-L’Étape.
Adjan Business School propose aussi des formations de "Chargé.e développement club", "Chargé.e d’activation de marque entreprise" et "Chargé.e de développement sport et emploi", allez-vous en proposer une ou plusieurs parti celles-ci ?
Oui nous avons décidé de lancer une classe sur Raon-L’Étape, toujours avec cette formation "Responsable de petite et moyenne structure sportive" , mais nous avons aussi une personne qui va suivre la formation d’activation de marque. Nous comptons lancer cela dès la prochaine rentrée et cela concernera tous nos partenaires. Par rapport à cela nous allons organiser un "Club Affaires" la semaine prochaine pour leur annoncer cette nouveauté.
Vous allez encore plus loin dans votre logique d’accompagnement des jeunes du coup…
C’est ça, après une première année très probante, nous voulons aller plus loin et nous allons accueillir 15 jeunes du territoire qui voudront s’engager pour un an qui seront en formation sur Raon-L’Étape. Ces jeunes viendront de notre secteur mais aussi d’autres secteurs et associations des Vosges et de notre région Grand-Est.
À travers ses formations Adjan Business School entend répondre à des besoins concrets pour les clubs, c’est ce que vous avez constaté en suivant la progression de vos alternants ?
Complètement. Je trouve que la forme est très bonne car elle est totalement complémentaire d’autres formations qui aident les clubs à se développer, comme le BMF ou le BEF, qui peuvent aussi être suivies en apprentissage. Avec ces formations distillées par la FFF et ses instances locales, nous sommes concentrés sur le terrain. Avec les formations Adjan nous sommes concentrés sur tout ce qui est d’ordre administratif, commercial ou financier. Une fois formés les jeunes peuvent intervenir dans ces domaines, aider à la mise en place de l’organigramme technique, aider le club à être labellisé, accueillir des services civiques au sein de l’associations. Pour toutes ces démarches il faut savoir monter des dossiers pour les présenter aux instances et entreprises partenaires, ce sont des tâches très variées et toujours utiles que la formation apprend à assurer. Et quand les jeunes connaissent les rouages d’un club, derrière il peuvent voyager si je peux dire.
Avant la formation les jeunes n’avaient pas conscience de ce que cela demande comme énergie, volonté et compétences pour qu’un club fonctionne et se développe.
Vous êtes aujourd’hui un dirigeant de club aguerri, mais auriez-vous aimé suivre ce type de formations étant plus jeune ?
Aujourd’hui je suis manager du club, mais n’en suis pas salarié. J’ai le bonheur d’oeuvrer dans la municipalité de ma ville de naissance qu’est Raon-L’Étape sur le sujet des installations sportives, mais oui j’aurais été intéressé par ce type de formations, tant dans le contenu que dans le mode d’apprentissage via l’alternance. Comme beaucoup d’autres personnes de ma génération et des générations précédentes c’est avec l’expérience que j’ai pu acquérir des compétences de façon un peu autodidacte. Et l’expérience c’est avant tout du temps. J’aurais pu en gagner beaucoup si Adjan avait existé à mon époque.
On imagine que les jeunes qui ont suivi la formation ne doivent plus avoir le même regard sur le fonctionnement d’un club…
C’est exactement cela. Avant la formation les jeunes n’avaient pas conscience de ce que cela demande comme énergie, volonté et compétences pour qu’un club fonctionne et se développe. Aujourd’hui ils portent un autre regard sur son fonctionnement et sur la fonction essentielle du bénévole dans une association sportive. C’est en ce sens aussi que la formation Adjan est très intéressante. Elle ouvre les yeux sur beaucoup de choses et c’est vraiment un plus pour nos jeunes. En ce sens j’espère vraiment que nos politiques vont maintenir l’aide vers l’apprentissage et l’alternance, qui a quand même permis à 700 000 jeunes de découvrir un métier. Il faut maintenir cet accompagnement, le valoriser, l’approfondir car c’est fondamental pour eux comme pour les associations ou entreprises qui les accueillent.
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