Comment caractériser ce parcours de Coupe de France jusqu'à maintenant ?

Le travail a été fait à chaque tour. On a su se sortir de situations compliquées notamment à Luynes (R2) où on se qualifie lors de la séance des tirs aux buts. Mention spéciale au coach et aux membres du staff qui ont très bien su gérer cette compétition. Il y a eu beaucoup de turn-over pour faire reposer les titulaires qui jouent en championnat. Cela a permis de faire goûter à la compétition à l’ensemble du groupe notamment les jeunes qui ont réalisé de très bonnes prestations pour atteindre les 32ème de finale.

Comment est vécu au sein du club ce 32e de finale justement ?

C’est historique car le club n’avait jamais atteint ce stade de la compétition. Il y a deux ans avec Grasse on s’était arrêté au 8e tour après avoir été éliminé par l’Atlético de Marseille. Ce record est donc pris par l’ensemble du club, que ce soit les bénévoles, les supporters ou les salariés comme un superbe parcours et une grande fierté.

C'est une satisfaction de pouvoir jouer au stade de la Paoute pour un tel match ? Et qu'est-ce qui est prévu en termes d'organisation ?

C’est une chance de pouvoir recevoir, on s’est énormément déplacé lors des tours précédents. On a reçu qu’une seule fois et c’est vraiment peu. C’est toujours préférable de pouvoir disputer ce genre de match très important chez nous au stade de la Paoute. L’ensemble des bénévoles font le nécessaire pour que cette rencontre historique soit une belle fête. Le club va mettre tout en œuvre pour accueillir notre adversaire au mieux. J’ai entendu dire qu’il va y avoir des navettes gratuites pour rejoindre le stade. Je pense également qu’une grosse affluence est prévue pour cette rencontre en sachant qu’on est le seul club du département à jouer ce week-end en Coupe.

Comment a été perçu le tirage au sein du club ? Et qu’est-ce que tu peux dire sur cette équipe réunionnaise de la Tamponnaise ?

C’est déjà satisfaisant de pouvoir recevoir. Après on part un peu dans l’inconnu car cette formation réunionnaise, ce n’est pas une équipe qu’on rencontre tous les week-ends. Ce qui faut se dire c’est qu’un match de coupe reste un match de coupe. Il est important de bien prendre le match par le bon bout. On est actuellement premier de la poule Sud, l’une des poules les plus relevées de N2 donc on se doit d’être serein et sûr de nos forces. Néanmoins, on sait qu’un match de Coupe de France n’est jamais gagné à l’avance. On a vraiment à cœur de se hisser en 16e de finale, ce qui serait encore plus historique pour le club.

La manière de préparer un tel match diffère-t-elle de celle d'une rencontre de championnat ?

On prépare chaque match de la même manière. La seule petite chose qui peut changer est lors des séances d’entraînements avec la préparation aux penaltys. Mais dans l’ensemble on prépare et on aborde l'événement comme si c’était un match de championnat.

Comment te sens-tu à quelques heures de l’échéance ? Et dans le vestiaire ?

Personnellement je suis excité par cette rencontre car c’est la première fois dans ma carrière que je vais disputer un tel match. Beaucoup de joueurs n’auront jamais cette chance-là. Il faut que je profite et savoure ce genre de moment car cela est très rare. On met tout en œuvre pour arriver samedi et pouvoir se qualifier. En tout cas, tous mes coéquipiers sont enchantés de pouvoir disputer ce 32e de finale.

Tu fais partie des anciens du club, toi qui est arrivé lors de la saison 2015/2016 et a connu toutes les montées. Où classes-tu cette rencontre à venir parmi les accomplissements ?

Cette rencontre fera forcément partie de mes plus beaux souvenirs au sein de ce club surtout s' il y a la qualification au bout. Après 8 années à Grasse, j’ai connu d’autres moments très importants. Je pense notamment aux deux montées consécutives, chose incroyable qui n'arrive que très peu. On souhaite que tous nos objectifs soient remplis.

La Coupe de France reste-t-elle du bonus par rapport au championnat ?

On peut le signaler comme cela. Bien évidemment que le championnat c’est notre pain quotidien. C’est notre moteur qui nous fait avancer toute l’année. C’est le plus important même si la Coupe de France est une belle compétition surtout quand on atteint les 32es de finale. Mais c’est clair que c’est du bonus.

Recueillis par Paul Durel