Qualification dans la douleur pour l'ES Cannet Rocheville. Les joueurs de Cédric Campello atteignent le cinquième tour de la compétition en éliminant le FC Mougins, pensionnaire de Régional 2 aux tirs au but (4-2). Acteur majeur de la qualification de son équipe, François Squarcioni, gardien du club cannettan, est revenu sur le déroulé du match et sur la suite de la compétition.

Qu’avez-vous pensé de la performance de votre équipe ?

Nous avons eu la mainmise sur le match et eu énormément le ballon. En face, c’était bien organisé, mais ils ne sont pas trop sortis de leur camp et ils nous ont attendus. En première mi-temps, nous manquions un peu de rythme dans nos enchaînements et cela rendu notre jeu stérile. En deuxième période, nous avons accéléré ce qui nous a permis de créer plus d'occasions, mais il nous a manqué la finition et nous avons eu quelques déchets techniques lors de la dernière passe. Nos adversaires ont eu quelques occasions. On connaît les matches de Coupe de France et ce genre d'occasion surtout quand on est gardien, il faut savoir être décisif. On n'a pas réussi à marquer même si en deuxième mi-temps, c’était pratiquement à sens unique. Mais le manque de réussite nous amène au penalty et nous arrivons à nous qualifier à l'issue de cette séance de tir au but.

Y'a-t-il un début de ressemblance avec le parcours de la saison passée ?

On est satisfait parce qu'on sait que, je vais prendre l’exemple de l’année dernière, on est passé par des matches où nous n’avions pas réussi à faire la différence au cours des 90 minutes. Le plus important, c’est de se qualifier. Je pense que c’est l’équipe qui était la plus fraîche, la plus préparée mentalement qui a su l’emporter. On aurait voulu évidemment gagner avant, mais nous restons satisfaits, car la séance de tir au but fait partie du match et cela montre que mentalement, on est prêt pour le reste de la saison.

Les objectifs du club sont-ils atteints après cette qualification ?

On ne se fixe pas d’objectifs particuliers. Maintenant, nous sommes dans un championnat où il y a pas mal de pause entre les matches. Plus on va passer des tours plus ces trous seront comblés et cela nous permettra d'enchaîner les rencontres et d’avoir du rythme. En plus, nous avons un bel effectif garni cette année et cela permet à des joueurs d’avoir du temps de jeu. Il y a aussi les titulaires qui ont besoin de souffler ou de récupérer, grâce à notre groupe, nous pouvons toujours aligner une équipe compétitive. Après des objectifs, comme je vous l’ai dit, on n'en a pas. L’année dernière, c’était pareil et on a vu où cela nous a menés. On joue match après-match avec toujours cette envie de gagner. Nous n’avons pas de limites.

Suite au 32e accompli et ce déplacement inoubliable à Marseille, ressentez-vous une certaine pression ou des attentes élevées lorsque vous jouez dans cette compétition ?

Je pense qu’au contraire, cette pression nous amène l’expérience qui manque à certaines équipes. Nous avons eu des matches compliqués avant de pouvoir jouer ce match au Vélodrome. Il faut passer par là si on veut revivre ce genre d’aventure. C’est vrai que nous avons fait "rêver" le club l’année dernière. Il y a donc logiquement plus d’attente dans l’entourage de ce dernier qui, maintenant, regarde plus attentivement les résultats en coupe. Mais je pense que c’est une bonne pression.

Vous espérez tirer une équipe de votre niveau ou d’un niveau plus élevé pour le prochain tour ?

Peu importe, si c’est un niveau plus élevé cela nous permettra de nous juger et d’avoir des matchs compétitifs. Si c’est un niveau plus bas, il faudra faire le nécessaire tout en respectant l’équipe adverse. Mais quoi qu'il arrive, on essayera de se qualifier même si l’on sait que cela ne sera pas facile, car il y a toujours des surprises dans cette compétition. Il faut faire les choses sérieusement peu importe l’adversaire.