Pourquoi avoir choisi le FC Vaulx-en-Velin  cet été ?

Le niveau me permettait de retrouver le niveau national après mon passage à Chassieu. C’est un niveau que je connais puisque j’y ai évolué lorsque j’étais à Bourgoin-Jallieu. C’est une poule très relevée avec de très bonnes équipes. Je m’inscris dans la construction d’un projet, je ne suis pas là pour un an. Je n’ai pas trop de pression par rapport à un objectif d’une montée, nous savons où notre place se situe.

L'équipe est 8e après 4 journées (2v, 2d). Comment vivez-vous ce début de saison ?

On aurait signé en début de saison pour avoir ce bilan. Ce qui me contrarie, c’est de perdre à la maison, mais on a su compenser en allant chercher des points à l’extérieur très rapidement. Cela montre que l’équipe a du caractère et ce n’est que du positif. À nous maintenant de prendre plus de points à la maison. On est en survie, nous sommes dans notre tableau de marche, nous n’avons pas un effectif pour jouer la montée. Ce n’est pas un manque d’ambition, c’est simplement être réaliste.

Quel discours tenez-vous à votre groupe du fait des cinq descentes en fin de saison ?

On ne se soucie pas du classement, on n’en parle jamais, il ne faut pas commencer à le regarder. Je mentirais de dire que je n’y ai pas jeté un œil, mais il ne faut absolument pas en faire une fixation. Nous sommes seulement au début de championnat et un coach a déjà été limogé dans notre poule (Olivier Jurine, US Feurs). He trouve cela regrettable, car c’est très tôt dans la saison. Cela montre bien qu’avec la réforme des championnats, il y a beaucoup plus de tension cette année et nous les coaches le ressentons. Cinq descentes dans un groupe de 14 équipes, c’est énorme !

La prochaine réception de Feurs en N3 est-elle déjà un match très important ?

Sincèrement, nous sommes focus sur le match de ce week-end en Coupe de France, on ne se projette absolument pas. Je ne peux empêcher personne d’y penser, mais nous n’en parlons pas. On ne fera pas en fonction de l’adversaire, nous devons prendre des points à chaque match. Il n’y aura aucun match choisi, aucun gagné d’avance et aucun perdu d’avance cette saison. Notre principal problème, cette saison, est la régularité. On fait un match très cohérent à Chambéry alors que le week-end d’avant en coupe de France, nous avons été catastrophiques. Il faut s’améliorer sur cet aspect de régularité, les joueurs doivent être capables de reproduire de bonnes performances.

Ce 5e tour de Coupe de France face à Montréal la Cluse (R3) peut-il vous remettre sur un élan positif ?

Nous sommes très contents de continuer à passer des tours, même si notre prestation a été laborieuse le week-end passé. Cela m’a presque fait de la peine pour notre adversaire qui s’est battu jusqu’au bout. Cette coupe nous permet aussi de purger les suspensions et d’essayer tous les joueurs, sans pour autant faire trop tourner l’effectif. Ce n’est pas une préparation au championnat, nous voulons continuer à gagner. Cela nous permet de travailler notre irrégularité et de gagner en confiance. C’est ce que j’appelle avoir un mental de gagnant, la victoire appel la victoire, mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. On prend ce tour très au sérieux, avec beaucoup d’humilité et vous pouvez compter sur le staff pour le rabâcher aux joueurs. En espérant qu’ils aient retenu la leçon du 4e tour, on a le droit de faire des erreurs, mais on ne doit pas les répéter.

Enzo Pigatto