Après plusieurs mois d’arrêt et avec des joueurs au quotidien pas toujours similaires, comment avez-vous géré cette préparation ?

J’ai agi de la même manière que si on reprenait une saison normale. Le rythme a été assez soutenu pendant un mois, un mois et demi, et ce de façon assez quotidienne. Force a été de constater que le niveau athlétique n’était pas forcément optimal au départ, mais heureusement, comme toute préparation physique, cela revient assez rapidement. On a réussi à avoir des résultats corrects au bout de deux, trois semaines, et à partir de là on a pu mettre en place des choses progressivement pour éviter des blessures. On en a eu quelques-unes, mais cela reste raisonnable.

Qu’avez-vous apprécié ou non de cette période de préparation ?

Le bilan est positif puisque je récupère une équipe qui a des automatismes, étant donné qu’hormis devant elle n’a pas beaucoup bougé. Dans la construction du jeu, j’ai vu beaucoup de qualité, mais comme je suis nouvel entraîneur, la volonté que j’ai de jouer avec un système différent peut entraîner une certaine déstabilisation au départ. J’espère qu’elle sera le plus minime possible et qu’elle ne durera pas trop. Néanmoins, il reste encore un peu de travail à faire, notamment sur le plan défensif. On a, je pense, la possibilité de mieux se régler, pour afficher une certaine supériorité face à nos adversaires.

Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle saison ?

On a effectué une préparation avec comme objectif d’aller le plus loin possible en Coupe de France. En championnat, on tendra à être compétitif, mais on sait que sur 22 journées, on aura le droit à l’erreur et que l’on pourra se rattraper. En revanche, en Coupe il faudra vite monter en puissance puisque dès le troisième tour, on affrontera une R2 (l’AS Trélivan, à l’extérieur, dimanche 19 septembre à 15h00).