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Interviews

15 juin | 11h30

Gaëtan Mazzola : "Si Bordeaux descend, on espère bien que le FCVB sera repêché"

Manager général du FC Villefranche-Beaujolais (N1), Gaëtan Mazzola s'est exprimé en exclusivité sur Actufoot à propos de l'éventuel repêchage du club en Ligue 2 qui alimente les débats depuis l'annonce de la relégation administrative des Girondins de Bordeaux en National par la DNCG.

FC VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS NATIONAL LIGUE 2 FC VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS N1

Gaëtan, le président Philippe Terrier a affiché dans les colonnes de ML2 son espoir d'être repêché en Ligue 2 en cas de confirmation en appel de la relégation administrative des Girondins en N1 par la DNCG. Qu'en est-il au lendemain ?

Nous parlons de notre future saison comme si nous étions en National. Après, ce serait forcément vous mentir de dire que nous n'avons pas d'espoir. Effectivement, si Bordeaux descend, on espère bien que le FC Villefranche-Beaujolais sera repêché.

Étiez-vous au courant que lors d'une AG de la LFP, il a été décidé de ne procéder à aucun repêchage dans l'optique du passage de la L1 à 18 clubs en 2023-2024 ?

Bien sûr, on a pris connaissance de cela. C'est quelque chose qui est tombé le 9 décembre, donc en cours de championnat. Moi, je n'ai jamais vu qu'il était possible de modifier des règlements en cours de championnat. C'est comme si vous changiez le règlement au milieu d'un match. Cela n'a pas de sens et pour nous, si cela devait être effectif dès cet année, ce serait dur à avaler. Le texte n'est pas très clair et à vrai dire, c'est un peu tôt pour savoir ce qu'il va se passer. De notre côté, on ne va pas souhaiter de malheur à Bordeaux mais si eux ne peuvent pas se maintenir, on espère bien évidemment être repêchés.

Le FC Villefranche-Beaujolais s'est-il rapproché des instances afin obtenir des informations précises sur la situation, les règlements ?

Oui. Vous vous doutez bien que nous sommes en contact avec eux. Néanmoins, par rapport au texte que nous évoquions et par rapport à la situation de Bordeaux, il y a des informations que nous ne pouvons pas dévoiler. Mais on est sur le dossier à fond.

Si Bordeaux se débrouille pour trouver 40 millions d'euros d'ici le 6 juillet, il n'y aura pas de débat

Gaëtan Mazzola, manager général du FCVB

Le président Terrier a également laissé entendre que vous aviez anticipé un éventuel repêchage. De quelle façon l'avez-vous fait ?

Je dirais qu'on a anticipé une éventuelle montée en Ligue 2. Parce qu'on a été devant tout le long et que c'était notre devoir de nous préparer à une accession en Ligue 2. Si on avait gagné le barrage contre QRM, on savait où on allait jouer et on savait ce que ça allait nous coûter. On était déjà prêts par rapport à tout ça. Pour vous donner un exemple, la LFP oblige les clubs à créer des postes supplémentaires dans leur organigramme en cas de montée en Ligue 2. On savait donc dans quels domaines il fallait recruter de nouveaux employés.

Un repêchage en L2 du FCVB ne serait pas scandaleux après deux barrages certes perdus, mais joués consécutivement.

Ce qui a été le plus douloureux pour nous, c'est de perdre deux fois de suite ces barrages. Quand tu es tous les jours dans un club, que tu te bats sportivement et que tu perds ce type de matches... Cette année, ça a été un peu plus facile à encaisser que l'an dernier puisqu'on a été devant au score que cinq minutes lors du match aller (perdu 1-3 contre QRM, ndlr). On a vu la différence entre le haut niveau et le très haut niveau.

A quoi s'attend le FC Villefranche-Beaujolais dans les prochains jours et jusqu'au passage en appel de Bordeaux début juillet ?

On va subir la situation dans le sens où c'est Bordeaux qui est maître de son destin. Si Bordeaux se débrouille pour trouver 40 millions d'euros d'ici le 6 juillet (date du nouvel examen en appel devant la DNCG, ndlr)... il n'y aura pas de débat. Si ce contexte était un match, on n'aurait pas le destin entre nos pieds. Notre devoir est de se préparer à une éventuelle accession donc on va rester sur le qui-vive dans les jours qui viennent.

Recueillis par Thomas Gucciardi

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