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Interviews

5 octobre | 15h50

Gérard Camy : « Le football est filmé dans le monde entier »

« Le foot à l’écran », co-écrit par Gérard et Julien Camy chez Hugo Image, nous fait découvrir la richesse cinématographique de notre sport. Les auteurs ont recensé plus de 500 oeuvres dans ce superbe livre que Gérard Camy nous présente avec passion.

Cinéma Littérature

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Gérard Camy, votre réputation n’est plus à faire dans le milieu du cinéma, mais le monde du football vous connaît moins. Nous vous proposons donc de débuter cet entretien en vous présentant…

Aujourd’hui retraité j’ai travaillé dans le cinéma et l’éducation nationale. J’ai créé un BTS audiovisuel au Lycée Carnot de Cannes et j’ai également écrit quelques bouquins sur le cinéma. Je me suis notamment intéressé à Sam Peckinpah, un scénariste et réalisateur américain qui a entre autres oeuvres réalisé « La horde sauvage ». En 2018 j’ai aussi fait la traduction française d’une biographie très complète sur l’immense réalisateur italien, Sergio Leone. Par ailleurs j’écris dans plusieurs revues culturelles et cinématographiques. J’ai passé le virus à mon fils, Julien, qui travaille en freelance pour l’Institut Lumière et plusieurs festivals de cinéma, Cannes notamment. Passionné de cinéma et de sport, il a par ailleurs réalisé en 2020 le film documentaire « Le Roi Mélancolique, la légende de René Vietto », légendaire cycliste français des années 30.


Ensemble vous avez publié en 2016 le livre « Sport et cinéma » aux éditions du Bailli de Sufren, c’est de cet ouvrage qu’est née l’idée du livre « Le foot à l’écran » que vous publiez aujourd’hui chez Hugo Image ?

C’est un peu ça… J’en profite d’ailleurs pour signaler que « Sport et cinéma » va faire l’objet d’une deuxième édition complétée et augmentée avec les éditions Amphora. Pour revenir à votre question, quand nous avons achevé ce livre en 2016, nous avons pris conscience à quel point le football, comme la boxe d’ailleurs, était présent dans un grand nombre d’oeuvres. Sur « Sport et cinéma » nous avions dû laisser de côté un tas de films qui pourtant nous paraissaient intéressants, car il nous fallait faire des choix. C’est donc naturellement que l’idée nous est venue de ce nouveau livre « Le foot à l’écran » et qu’aujourd’hui nous songeons aussi à un équivalent sur la boxe.

Actufoot • Julien et Gerard Camy

Après "Sport et cinéma" publié en 2016, Julien et Gérard Camy ont co-écrit "Le foot à l'écran" et se verrait bien à l'avenir en faire de même avec la boxe.

Un livre qui se veut des plus exhaustifs !

Exactement, c’était notre volonté d’avoir une approche très complète, mais aussi de dénicher quelques perles rares dont personne ne parlait. Car à chaque fois que nous évoquions le foot et le cinéma avec des passionnés de ballon rond, le ressenti de ces derniers était plutôt négatif, partant souvent du principe que ce sport n’a pas forcément été bien traité sur grand écran. Cela a pu être le cas, mais c’est loin d’être une généralité et nous voulions montrer cela. Il y a une vraie richesse cinématographique avec le football.

Ce livre-là nous n’aurions pas pu le faire il y a 25 ans, car sans Internet cela aurait été bien plus compliqué.

Quel est le reproche principal que les passionnés de football vous font sur le traitement de ce sport au cinéma ?

Pour beaucoup, le suspens du match football n’est pas un suspens qu’on peut atteindre dans un film. Mais pour nous c’est un mauvais procès. Si on prend l’exemple d’un biopic, la plupart du temps on connaît la fin avant d’avoir vu le film et ça ne le rend pas moins intéressant. Pour « Sport et cinéma » nous avions déjà vu pas mal de films dédiés au foot, des connus, des moins connus, certains que nous avions découverts ou qui avaient été un peu oubliés. Une chose est certaine, le football est filmé dans le monde entier. C’est aussi cet aspect universel qui nous a intéressé.


Si vous deviez donner un exemple de film à qui on a pu faire un mauvais procès vous choisiriez lequel ?

« À nous la victoire » de John Huston est un bon exemple selon moi. On lui consacre une double page dans le livre car il est l’oeuvre d’un grand monsieur du cinéma, il est superbement mis en images par le chef-opérateur Gerry Fischer et en musique par Bill Conti, qui est aussi le compositeur de la saga Rocky. De nombreux footballeurs de renom ont participé au film et donné un caractère très réaliste aux scènes d’un match qui oppose des prisonniers de guerre à une équipe de soldats allemands durant la seconde guerre mondiale. Pelé y tient un rôle important et se montre aussi à l’aise dans le jeu d’acteur qu’avec un ballon au pied. Enfin, Sylvester Stallone est ultra-crédible en Américain qui ne connaît rien au foot et s’improvise gardien de but. Beaucoup à l’époque lui ont fait ce reproche. Effectivement il ne connaissait rien au foot, mais cela faisait partir du rôle.

Actufoot • A nous la victoire

Outre Pelé, d'autres grands joueurs ont participé au tournage de "À nous la victoire", dont le meilleur joueur polonais de tous les temps, Kazimierz Deyna, ou encore le champion du monde 1978, l'Argentin Osvaldo Ardiles.

Près de 500 films sont répertoriés dans votre ouvrage, comment les avez-vous trouvés pour certains et surtout les avez-vous tous vus ?

Pour les trouver nous avons beaucoup surfé sur Internet. Même si un ou deux films cités et datant des débuts du cinéma n’ont pu être retrouvés, un grand nombre d’entre-eux sont disponibles sur YouTube, et pour d’autres il y a huit couches d’Internet avant de mettre la main dessus. Mais ils sont disponibles ! Enfin, pour certains j’ai pu fait appel à des amis qui nous ont aidé à les retrouver. Après, avec Julien nous nous sommes partagés le travail de visionnage. Pour ma part j’ai vu beaucoup d’anciens films, dont une bonne partie sont en langue originale non sous-titrée. Dans ce cas on découvre le film par l’image et la bande sonore, on ne comprend pas toujours tous les dialogues, mais on en saisit l’essence. Et quand c’est nécessaire et possible on se fait aider par des relations qui parlent la langue. Une chose est sûre, ce livre-là nous n’aurions pas pu le faire il y a 25 ans, car sans Internet cela aurait été bien plus compliqué. Nous l’aurions fait différemment, il aurait été moins exhaustif.

J’ai un vrai coup de coeur pour « Les yeux dans les Bleus » de Stéphane Meunier, qui était vraiment immersif et spontané.

Parmi les genres récurrents des films centrés sur le football, il y a les biopics, vous confirmez ?

Oui, les biopics sont un des éléments forts du film de foot, que l’on parle des entraîneurs ou des grands acteurs du foot comme Maradona ou Pelé, beaucoup on eu droit à leur biopic, parfois même plusieurs. On y trouve de tout. Certains ne sont pas extras, d’autres plutôt intéressants. En 1962, Pelé n’avait que 21 ans et déjà un film racontait son parcours, il y a jouait son propre rôle à l’âge adulte. Puis avant la Coupe du Monde 2014 au Brésil, il y a eu celui des frères Zimbalist qui se concentrait sur ses jeunes années. J’ai d’ailleurs eu la chance de le rencontrer au Festival de Cannes, il m’a même signé un ballon, que je ne retrouve plus depuis à mon grand désespoir. Quant à Maradona il a surtout fait l’objet de beaucoup de documentaires de qualité inégale, tout comme Pelé d‘ailleurs. Il y en a d’ailleurs un qui met en parallèle sa destinée avec celle de Garrincha, qui est totalement opposée bien que lui aussi ait été un footballeur génial.


Au sujet des documentaires, notamment les nombreux qui sont produits sur des plateformes comme Netflix ou Amazon Prime, vous avez un regard assez critique…

Je ne critique pas la qualité de ces documentaires, je critique surtout le fait qu’ils se ressemblent beaucoup, notamment chez Netflix. Il s’agit souvent d’une succession voix-off sur des extraits de matchs ou de plans larges de stade en liesse et d’interviews témoignages dans un fauteuil. Il y a un certain formatage et beaucoup d’entre-eux sont des commandes parfois faites par les joueurs eux-mêmes. Après quand je vois le « Diego Maradonna » d’Asif Kapadia, là je pleure de joie car c’est une vraie oeuvre cinématographique. Un autre documentaire que j’aime, bien qu’il aurait mérité encore plus de travail, c’est « Les joueuses #paslàpourdanser » de Stéphanie Guillard, qui s’intéresse à l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais. Celui-ci sort un peu du cadre classique. Enfin, j’ai un vrai coup de coeur pour « Les yeux dans les Bleus » de Stéphane Meunier, qui était vraiment immersif et spontané. Une grande réussite, beaucoup mieux que le documentaire relatant la victoire des Bleus en 2018, que j’ai trouvé beaucoup plus formaté.

Outre les biopics et les documentaires, les films de football mettent aussi souvent en scène des enfants…

Les films mêlant enfance et football sont très fréquents en effet. Pas mal de réalisateurs se lancent dans cette association car c’est un truc qui fonctionne auprès du public. L’un des plus connus est « Tom Foot » de Bo Widerberg, qui est un film étonnant bien qu’il ait un peu vieilli depuis sa sorti en 1974. Je l’ai vu deux fois, c’est une sorte de conte de fée moderne qui met en avant un petit génie du foot qui tient tête à des adultes, dont la plupart son joués par une bonne partie de l’équipe de Suède de l’époque. Ce film ayant bien marché, beaucoup ont suivi avec moins de réussite, même si le summum du ringard est atteint par les films mettant en scène des animaux jouant au foot.

Actufoot • Tom foot

Johan Bergman, 6 ans lors du tournage, jouait l'enfant prodigieux du film Tom Pouce aux côtés des plus grands joueurs suédois de l'époque !

Sauf le « Didier » d’Alain Chabat avec Jean-Pierre Bacri et Alain Chabat lui-même !

C’est vrai, mais Alain Chabat a su contourner la difficulté des films « Walt Dysney » car l’animal est ici joué par un humain, en l’occurence Chabat lui-même, ce qui fait toute la force comique du film d’ailleurs. Après on peut évoquer certains films japonais qui sont des nanars absolus, notamment un où un humain se transforme en poulpe avec d’énormes tentacules pour garder le but ! Sans mettre en scène des animaux, le film chinois « Shaolin Soccer » est lui aussi assez extravagant, mais quand même mieux réussi. Comme beaucoup de films de ce type, on a souvent la logique de l’équipe qui doit gagner alors qu’elle n’est pas destinée à le faire.

Il est beaucoup plus difficile de filmer 22 personnes qui courent derrière un ballon que deux qui se battent entre quatre cordes.

En France les films de qualité évoquant le football se comptent sur les doigts d’une main, alors qu’il y en a beaucoup en Italie par exemple, comment l’expliquez-vous ?

Par la différence de culture footballistique entre nos deux pays. Nous n’avons pas du tout le même regard sur le football que nos voisins transalpins, où ce sport est véritablement ancré en eux. En France, à part Jean-Jacques Annaud ou Jean-Pierre Mocky, peu de cinéastes très connus se sont lancés dans des films mettant en scène le football. Et quand certains tentent le coup, c’est rarement avec succès, à l’image du film « Les Seigneurs » qui n’est franchement pas une réussite malgré un casting impressionnant. Les réalisateurs italiens sont totalement différents. Ils prennent ce sujet à bras le corps. On peut citer « Le défi du champion » de Leonardo D’Agostini qui est sorti en 2019 et qui raconte les travers du football actuel. « Ultras » de Francesco Lettieri sorti en 2020 est également un film excellent. Le sujet est le hooliganisme, on ne voit pas une minute de jeu, il est d’une grande violence, mais ce film transpire la culture du football. Si on remonte un peu plus loin, en 1987, on peut évoquer « Ultimo minuto » de Pupi Avati, avec l’immense Ugo Tognazzi qui joue le rôle d’un entraîneur devant faire face à un jeune industriel devenu président de son club. Et encore plus loin vous trouverez « Les Héros du dimanche » de Mario Camerini, avec Ralf Vallone, qui était un ancien joueur du Torino, et un jeune acteur de 28 ans qui deviendra immense par la suite : Marcello Mastrioanni. Ce film raconte l’histoire d’une petite équipe de province qui doit affronter le Milan AC et dont le meilleur joueur fait l’objet d’une tentative de corruption. La vraie équipe du Milan avait participé aux scènes de foot du film.


D’un point de vue général, la plus grande difficulté du football au cinéma n’est-elle pas de rendre crédible des images de matchs qui n’en sont pas, avec des acteurs qui bien souvent ont un niveau très limité en football ?

Pour Jean-Jacques Annaud il est beaucoup plus difficile de filmer 22 personnes qui courent derrière un ballon que deux qui se battent entre quatre cordes. Guy Roux, qui l’avaient assisté sur « Coup de tête » et avait mis ses joueurs à disposition de l’équipe de tournage, a souvent raconté la difficulté de tourner des scènes de foot crédibles avec un acteur. Ils ont à l’époque passé de longues heures sur le terrain pour que Patrick Dewaere parvienne à réaliser le geste juste. Dans « Les Seigneurs » c’est aussi le problème, on voit très bien que les acteurs ne peuvent donner l’illusion d’avoir été de grands joueurs par le passé. Dans « Les héros du dimanche », Camerini n’a pas eu ce souci avec Vallone qui était un ancien joueur pro, mais c’était plus compliqué avec Mastroianni, qui faisait illusion physiquement en short/maillot, mais plus quand il lui fallait vraiment taper le ballon. Du coup Camerini a trouvé une astuce, il lui a juste fait tirer un pénalty pour mettre en scène le but de la victoire, une scène clé du film.

Actufoot • DEWAERE ANNAUD

Patrick Dewaere et Jean-Jacques Annaud au Stade Abbé-Deschamps d'Auxerre lors du tournage de "Coup de tête" en 1978.

Il y a pourtant des sports, notamment les sports américains, où l’on voit des acteurs crédibles…

C’est vrai, mais ils ne se jouent pas avec les pieds, ce qui n’est pas simple en fait. Kevin Costner quand on lui demande de faire du base-ball ou du cyclisme il est crédible. Les réalisateurs américains sont aussi capables de donner l’illusion d’une gestuelle compliquée en trouvant des artifices de tournage. Le grand défi c’est de trouver l’osmose entre les acteurs et les vrais joueurs pour donner du réalisme et de la crédibilité. Pour certains ça marche, pour d’autres ça marche moins bien.

Ce qui est paradoxal, c’est que la télévision s’est très largement inspirée du cinéma pour retransmettre le football.

Aujourd’hui les retransmissions télévisuelles des matchs sont aussi d’une très grande qualité technique, n’est-ce pas une difficulté supplémentaire pour les réalisateurs ?

Ils sont forcés de trouver une autre manière de filmer, c’est aussi ce qui est dur pour certains alors que d’autres saisissent les contraste qui s’emparent du football pour l’amener dans une autre dimension. Ce qui est paradoxal, c’est que la télévision s’est très largement inspirée du cinéma pour retransmettre le football. Dans les années 40/50 on sait filmer le foot en tant que cinéaste, alors que la TV est très limitée avec une seule caméra en plan large et une autre tentant des plans serrés. Aujourd’hui la situation est inverse. La télévision utilise de nombreux gros plans, des ralentis, du travelling… D’énormes moyens sont mis en place pour filmer un match, avec de très nombreuses caméras à la disposition des diffuseurs. Ce n’est pas possible au cinéma. Mais Emir Kusturica, qui a filmé un certain nombre de matchs de foot, amène un point de vue intéressant en soulignant que le cinéaste a pour le moment un énorme avantage, c’est qu’il peut aller sur le terrain pendant le match pour montrer le football, ce que la télévision ne peut pas faire.


D’un point de vue technique, le film « Zidane, un portrait du XXIe Siècle de Philippe Pareno et Douglas Gordon fait un bon contre-exemple non ?

C’est un essai cinématographique extraordinaire ! C’était un vrai et beau challenge qu’ils ont su relever. Ils avaient 16 ou 17 caméras fixées sur lui, c’est une véritable oeuvre d’art. De mon point de vue ce film est très réussi, mais ce n’est pas vraiment une première. En 1971, Ia star galloise, George Best, avait fait l’objet d’un film de ce type. Avec les moyens de l’époque, moins conséquents, il avait été filmé lors d’un Manchester - Conventry et ça donne une impression extraordinaire ! Ce film a-t-il inspiré Pareno et Gordon ? C’est une question que je me pose.

Actufoot • Zidane A 21st Century Portrait

Pour "Zidane, un portrait du XXIe Siècle", Philippe Pareno et Douglas Gordon ont suivi le joueur lors d'un Real Madrid - Villarreal disputé à Santiago-Bernabeu le 23 avril 2005.

Pour achever cet entretien, pourriez-vous nous donner trois de vos coups de coeur parmi les films qui figurent dans votre ouvrage ?

Les films que nous avons beaucoup aimé, nous en avons beaucoup parlé dans le livre en leur donnant une double page. « À nous la victoire », « Coup de tête », le public connaît déjà, ça reste de grands films, donc je vais me tourner vers des oeuvres peut-être moins connues. Il y en a un que j’aime bien, « Cup Fever » de David Bracknell, un petit film dans le mouvement « free Cinema » sorti en 1965. On y voit des enfants jouer à la fin avec les futurs champions du monde anglais de 1966, Bobby Charlton et Denis Law, mais aussi le génial gallois George Best, le tout sous la houlette du légendaire entraîneur de Manchester United, Matt Busby. Parmi ces enfants on retrouve d’ailleurs deux jeunes filles, Olivia Hussey et Susan George, qui sont plus tard devenues des actrices de renom. En deuxième je citerai « Rudo et Cursi » qui date de 2007, un très joli film mexicain réalisé par Carlos Cuarón, frère d’Alfonso Cuarón qui est notamment le réalisateur de Gravity. Diego Luna et Gabriel Garcia Bernál y tiennent les rôles principaux d’une comédie douce amère sur deux destinées de jeunes gars pas trop malins, qui travaillent dans leur petit village et qui ont chacun la volonté d’atteindre les sommets, l’un dans la chanson et l’autre dans le football. Il y a dans ce film plein d’astuces pour filmer les acteurs sur un terrain. Enfin, pour le dernier je dirai « Hors-jeu » de Jafar Panahi, un film sorti en 2006 qui évoque le football en Iran et surtout l’interdiction faite aux femmes d’assister à des matchs. C’est un film exceptionnel qui a d’ailleurs contribué à changer les choses puisque par la suite les femmes ont été autorisées en tribunes. Il est plein d’humour, de réflexion et d’horreur, on y voit des femmes passionnées de football, qui le connaissent bien mieux que les hommes et qui pourtant sont indésirables au stade, donc forcées de trouver des subterfuges pour voir les matchs. Je pourrais vous en citer beaucoup d’autres, cela a été vraiment très agréable et enrichissant de construire ce livre.

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