Sur les antennes de RMC Sport, le président des Girondins de Bordeaux s'est livré sur la situation délicate de son club. En raison des finances à la dérive, le club est provisoirement relégué en National 1 après son passage devant la DNCG. Un épisode attendu selon lui : "On a anticipé à plusieurs niveaux. Le premier c’est que l’on connaissait le déficit et on savait comment le combler. J’avais promis de rester au club même si on allait en Ligue 2 et c’est ce que je fais. Pour le dire vulgairement je remets la main à la poche."

"Il y a de l’argent qui arrive de la Ligue (avec une aide à la relégation) et puis il y a environ la moitié qui viendrait des ventes ajoute Gérard Lopez. Les ventes on est assez certain de les faire même si maintenant cela va devoir attendre un tout petit peu. Dans tout ce contexte-là, il y a des garanties qui ont été données déjà par le passé et qui existent jusqu’au 30 juin. D’ailleurs elles devraient être valables mais on va dire que les prêteurs ont une approche un peu différente, et donc là cela nous a forcé à tous se mettre autour de la table pour cette fameuse garantie." Après calcul, le président bordelais affirme "qu'il reste 22 millions à trouver".

Une somme d'argent qu'il pense réunir rapidement : "En fait, cela se passe toujours comme cela avec la DNCG. Tous les clubs vendent et ce qu’il faut c’est donner une garantie sur les ventes. Avant même de faire les ventes, il faut donner une garantie. Et c’est là-dessus qu’il y a eu a la plus grosse différence." Toutefois, l'ancien président du LOSC reste réaliste et confirme : "Bien sûr qu'il y a un risque de dépot de bilan. On ne va pas dire qu’il n’y a pas de risque. […] Est-ce que les Girondins de Bordeaux aujourd'hui sont en Ligue 2 ? Factuellement, la réponse est non. Est-ce que les Girondins de Bordeaux y croient ? Clairement oui. On ne passe pas par ces moments-là si on n'y croit pas dur comme fer. Il faut qu'on bosse pour y être. Moi qui y bosse tous les jours, je vous dit que j'y serai à 100%."