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Interviews

21 juillet | 14h48

G. Boulouard : « Plouzané veut continuer sa marche en avant »

Depuis plusieurs années, le Plouzané ACF s’inscrit dans une démarche de développement de son institution. Et ce n'est pas la Covid-19 qui l’en empêche. Nombre de licenciés, formations, partenariat... Actufoot fait le point avec Gilles Boulouard, directeur sportif du club breton.

PLOUZANE Licences LICENCIÉS Finistère

Avec 667 licenciés, vous êtes une structure bien établie. Un travail de longue haleine, non ?

C’est un chiffre stable même si on observe une réduction des effectifs car nous étions 730 auparavant. Pour une ville de 13 000 habitants, on est un club qui s’inscrit dans le système éducatif de nos jeunes mais on accueille de plus en plus de public urbain car nous sommes très bien desservis par les transports en commun. Des ingrédients réunis pour avoir ce nombre de licenciés. Et pour gérer ce petit monde, on peut s'appuyer sur une équipe de salariés dont cinq permanents (sans compter les staffs sportifs). Autre particularité, nous proposons un accueil pour le loisir toute l’année. Deux salariées permanentes s’occupent d’en gérer les rouages.

Malgré les signes positifs, avez-vous des craintes, comme la perte de licenciés ?

Je ne sais pas si c’est la réalité de demain mais charge à nous d’être au rendez-vous. L’accueil de loisir n’a cessé d’ouvrir chez nous et on s’oriente vers des records cet été. L’activité a été démultipliée en ouvrant des catégories d’âge supplémentaires. On a mutualisé nos créneaux de séances, et on a proposé ce qu’il fallait lors des derniers mois pour ne pas ressentir d’effets négatifs notables. Les craintes, elles sont plus liées au facteur sociétal de cette pandémie et ses habitudes, une certaine "égocentrie".

Malgré tout, vos seniors ont pu reprendre un certain rythme grâce au parcours en Coupe de France…

Chacun aura son avis sur la Coupe de France et le fait que ça ait repris. Au-delà de retrouver un semblant de compétition, nous avons pu contribuer à venir en aide aux plus démunis, aux étudiants frappés de plein fouet par la crise. Les dotations engrangées nous ont permis de rappeler que le foot est un sport noble, un lieu de rencontre et qu’aujourd’hui, nous sommes constamment en quête de moyens dans les associations…

"Durant la crise sanitaire, on a fait avec les moyens du bord. C’est du temps de lecture, d’adaptation, de coordination"

Gilles Boulouard, directeur sportif du Plouzané ACF

Pour maintenir votre activité, vous misez également sur vos éducateurs et leurs formations, non ?

Elles sont distribuées par nos instances et les salariés s’occupent de les peaufiner dans l’attente de la certification. Les salariés permanents œuvrent également pour leur développement mais pour mieux connaître notre fonctionnement, les portes ouvertes permettent de pouvoir échanger et mettre à jour les nouveautés en début de saison. Les clubs doivent être un lieu d’échanges et de rencontres.

Comment avez-vous fonctionné pendant cette période où les échanges étaient pour la plupart proscrits ?

On a fait avec les moyens du bord, certes par visios, en distanciel et avec les protocoles qui se sont succédés. C’est du temps de lecture, d’adaptation, de coordination au niveau des infrastructures. Mais le principal est le bien-être des pratiquants.

Qu’en est-il de l’arbitrage, un poste singulier ?

L’arbitrage a toujours été un volet important au club et ce secteur a subi la crise comme les autres acteurs de ce sport ; cette pandémie individualisant les pratiques. Mais comme ces dernières années, on cherche des astuces pour les faire venir dans nos clubs, malgré certaines contraintes. On a un référent arbitre qui gère toutes les planifications. Certains vont venir peaufiner leur préparation individuelle en même temps que la nôtre.

Pour finir, le coup d’envoi de cette saison va faire revivre le partenariat que vous avez avec le Stade Brestois. Cela doit être une réelle satisfaction ?

On est inscrit depuis 20 ans dans cette démarche et c’est forcément un avantage d’être reconnu comme un club partenaire. Deux ans se sont écoulés et des échanges n’ont pas eu lieu durant cette période. On espère retrouver cette entente et pouvoir faire progresser nos jeunes.

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