Après une fin d'histoire tumultueuse avec le ROS Menton en juillet dernier, Hervé Berni a retrouvé un banc du côté de l'AS Vence en R2. Il se confie sur son nouveau défi et cette année sans coacherHervé Berni, pourquoi avez-vous accepté ce nouveau challenge ?J’ai accepté parce que les premiers contacts ont été positifs. Pour moi, c’est important et j’avoue que j’ai beaucoup apprécié les premiers entretiens avec les responsables du club que ça soit Pascal Derepas, Ottiro et le président. Et pour moi, c’est déjà une bonne base de travail. Ça n’aurait pas suffi si les infos que j’avais eu sur le groupe existant n’étaient pas de qualité. Mais comme je sais que le groupe qui a été mis en place par Serge Russo est vraiment un groupe avec de bons gars et avec de la qualité de football. Tout était réuni pour lancer l’aventure tout simplement.Vous prenez la suite de Serge Russo qui a réussi à faire monter et maintenir en régional. Quels seront vos objectifs ?Je ne suis pas l’entraîneur à fixer des objectifs. Mon objectif prioritaire c’est déjà de reprendre le foot, par les temps qui courent, on n’y est pas encore. Une fois qu’on pourra reprendre dans des conditions normalisées, en espérant que ce soit le plus tôt possible, c’est tout simplement de construire un groupe travailleur, fidéliser un projet et qui finalement arrive à progresser, à franchir les étapes. Si c’est le cas, les résultats suivront. Ma priorité c’est de fidéliser un groupe, autour de valeurs très très simples, travail, plaisir, engagement, investissement etc. Et le reste ça devrait pouvoir suivre.Comment avez-vous vécu cette période sans entraîner ?Sur l’aspect en lien avec le football, ça ma fait du bien, pour la première fois de ma vie depuis mes 5 ans, de couper un peu avec le foot, de prendre du recul. J’en ai profité pour aller voir des matchs de football amateur quand j’en avais envie, sur des journées, des week-ends. Cette coupure n’a pas été choisie mais d’un point de vue footballistique, elle a été assez bien vécue.