Le VSJBFC a concédé le match nul (1-1) ce week-end sur sa pelouse dans le derby face au Cannet-Rocheville dans le championnat de National 3. Une rencontre où les hommes d'Hervé Berni ont longtemps mené au score avant de craquer dans la dernière minute du temps additionnel. Un résultat qui est forcément frustrant pour l'entraîneur azuréen. "Il y a un peu de déception car je pense qu'on a fait le match qu'il fallait dans l'engagement et dans le jeu. Quand tu mènes 1-0 à la mi-temps et que tu as encore 45 minutes pour en marquer un deuxième face à une équipe qui, je trouve, avait un peu baissé le pied, c'est dommage qu'on ait pas pu aller le chercher", nous confie Hervé Berni. Il reste évidemment lucide, reconnaissant que s'il n'y a pas eu les trois points, c'est avant tout car son équipe n'a pas su se mettre à l'abri. "On connaît tous très bien le football, quand tu ne fais pas la différence, tu n'es pas à l'abri de prendre un but comme ils ont marqué dans les arrêts de jeu, donc c'est un peu frustrant", avoue ce dernier.

Une preuve de lucidité

En effet, le but égalisateur de son adversaire arrive à la 93e minute et la frappe de Réjis Kouakou barre rentrante est validée par l'arbitre de touche. Un but qui se joue à quelques centimètres, voire millimètres, qui change beaucoup de choses. "Je ne sais pas si l'égalisation est méritée ou s'ils ont eu un petit coup de pouce (rires) mais en tout c'est comme ça", nous confie Hervé Berni qui reste tout de même positif. "Il faut qu'on soit aussi lucide sur où nous étions il y a encore pas très longtemps. Aujourd'hui on a 7 points d'avance sur eux, ce n'est pas un bon résultat mais ce n'est pas un mauvais résultat non plus face à un adversaire direct pour le maintien." Justement, cette rencontre c'était peut-être l'occasion de finir la saison avec moins de pression mais, aucun soucis, le VSJBFC va repartir au travail. "Il reste 6 matchs à jouer, on aurait aimé être tranquilles aujourd'hui, ça ne s'est pas joué à grand chose. Mais je crois qu'on n'est pas une équipe qui est capable de se tranquilliser ce genre d'histoire", ironise l'entraîneur avec le sourire.